Citation

" La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsque l'on cesse d'y croire"



Philip.K Dick







mercredi 23 septembre 2015

Industrialisation de la sexualité



Après des siècles d'austérité le sexe est dorénavant la ligne de mire de tous les abus de pouvoir conscients ou inconscients. Accros au sexe on vous tient en main , vous êtes manipulés , vous êtes ce qu'on désire le plus : distraits.
Soyez libre ne vous attachez surtout pas! Trompez votre conjoint, trompez vous vous même surtout et vous nous rendrez service . cerveaux pulvérisés par un pouvoir que vous pensez posséder sur vous et sur les autres mais qui en réalité vous tient en bride. De la plus délicieuse des illusions du pouvoir, de la distraction la plus captivante de notre époque où tout est sous contrôle, méfiez vous car n'a pas le pouvoir qui croit l'avoir.
On vous y pousse, on vous en donne l'envie physique, mentale, le besoin, la nécessité, au nom de votre liberté individualiste ( terme politiquement correct pour parler de l'égoïste moderne) qui perd ses valeurs et les saccage en étant " con-vaincu" de les défendre !! Ouvrez les yeux sur une sexualité exacerbée qui ne vous appartient pas et dont la satisfaction vous illusionne, vous faisant confondre amour et désir en permanence.
Ce monde n'est pas perdu, c'est vous qui l'êtes.
Vous avez le pouvoir de la satisfaction et d'autres ont le pouvoir de vous savoir satisfaits, dociles, repus et distraits. Distraction : Détourner, Éloigner l'esprit, Détacher. Mais de quoi? Posez vous la question!!
On vous burine le crâne à coups de vulgarisation de la pornographie, de sites de rencontres en industrialisant l'être humain! Un effet de mode qui vous rend manipulable par des désirs suggérés sans subtilité par les médias en nourrissant votre narcissisme et votre ego affamé de contrôle sur l'être humain, contrôle que vous ne savez pas avoir sur vous même.
Le consommateur est consommé, l'être humain devient viande pour les autres , vous participez à cette industrialisation, nous valons pourtant mieux que des produits de consommation.

dimanche 30 novembre 2014

MAM : David Altmejd - FLUX





Les gens qui rient devant l'expo et trouvent ça "marrant" "haha tête de noix de coco" "haha monsieur banane" "ouaaah trop beau tout le verre".
Non mais quel sorte d'imbecile  faut être pour trouver ça marrant?????????
Sont complètement débiles ou quoi???????
Ça! Y'a personne pour se marrer devant les " bodybuilders" apparemment le message est assez clair !!! 'Le sentent le problème là ! !
Par contre les messages plus profonds et plus subtiles qu'est ce qu'on se marre!! Sont complètement aveugles ou quoi???
C'est quoi ce monde où faut foutre la merde sous le nez des gens pour qu'ils la voient???
FAUT HURLER POUR SE FAIRE ENTENDRE???????

samedi 22 novembre 2014

21/11/2014

Une intuition ne peut être communiquée car des lors que l'on devra l'analyser nous devrons nous en détacher pour pouvoir l'observer et savoir comment la décrire. Pourtant ce qui définit l'intuition , c'est justement ce contact pur, en direct transmission. Des lors que l'on s'en détache, on la perd.
C'est comme essayer de se voir soi même de plein pied? Il faut un miroir?
Miroir ! Un putain de miroir c'est ça. Exprimé par les mots...un miroir par les mots...
Métaphore!
Voire mensonge?
Un bon mensonge, un "vrai" mensonge est il concevable? Est il possible d'être plus honnête en mentant qu'en essayant de dire maladroitement la vérité?
Prb éthique....

METHODE

Si l'analyse détache de l'intuition
Penser à analyser mes réactions quand je suis hypersensible ou angoissée. Chercher à décrire.

Voilà donc pourquoi l'écriture m'est aussi salvatrice!

Va jamais s'arrêter ce putain de cerveau??????

Lister mes habitudes et les choses que j'aime faire ou que je fais régulièrement.
= les analyser, les expliquer, les justifier,les développer.

Combat entre mon intuition et mon analyse = sorte de schizophrénie consciente
Avoir absolument confiance en ma capacité à détecter ce qui ne fonctionne pas set ce qui va trop loin.
Ecrire, se relire , analyser ce qui est répétitif et constant.
TOUJOURS mettre un "MAIS" pour chaque idée. Partir du "si possible", éviter les faits établies. Considérer les possibilités sans s'y engager totalement.
// paranoïa
// schizophrénie

La "pure douleur" pendant une crise d'angoisse

Je pense qu'on ne peut pas comprendre le concept de "pure douleur" sans en avoir déjà  fait l'expérience et avec l'aide de sa seule imagination. Aucune imagination ne pourrait permettre de concevoir ça.
La pure douleur est hors du temps. Elle ne conçoit ni passé ni avenir , elle n'est que présent et infinie. Elle n'a pas de mots, pas de pensées, pas de rationalité. C'est une émotion à l'État pur, qui n'a à la fois aucun sens et peut en avoir des milliers. Elle envahit tout et dévaste.
La seule forme de conscience qui arrive à s'infiltrer est la nécessité absolue que tout s'arrête immédiatement.
Me tuer.

25/10/2014

Nous écrivons nous même notre destin par nos choix, mais ce dont la plupart ne se rendent pas compte c’est que nos décisions peuvent aussi agir sur le destin des autres. Nous ne sommes pas seuls sur cette terre, aussi fort que vous le souhaiterez , ce que vous décidez de faire peut changer la vie d’autres personnes et même malgré vous. En comprenant cela, prenez conscience que vos vies ne vous appartiennent pas, que ce qui est bon pour vous seul, peut ne pas être juste pour ceux qui vous entourent. La satisfaction que nous obtenons en agissant pour nous même seuls, je vous le promets, semble forte et nourrissante, mais est éphémère et a moins de l’alimenter encore et encore, elle reste affamée et n’est jamais rassasiée.Nos destins sont liés si vous agissez pour le plus de personnes possible, la satisfaction de tous sera plus forte pour vous. En agissant pour le mieux, pour le plus grand nombre ,plus vous en épargnerez et plus vous vous épargnerez vous-même avec une plus grande force .

L’instinct qui nous pousse à l’égoïsme a pris plus de valeur dans ce monde qu’elle ne devrait en avoir. Elle répond a un mode de survie animal que nous devons apprendre à dépasser, car cette capacité que nous avons, de protéger les plus faibles est sans doute l’une des rares bonnes choses dont l’homme seul est capable , dont cette terre puisse avoir besoin et que nous emporteront avec nous si nous disparaissons. Agir justement pour le plus de personnes possible , cela rend plus fort que n’importe quel acte que l’on ferait uniquement pour soi même. Cette force est moins directe et moins perceptible, mais elle est bien plus solide et bien plus résistante.

Cet instinct est vieux, archaïque, il nous permettait de survivre seul dans un monde hostile, et il me semble qu’avec  toutes ces facilités qui nous ont été offertes pour vivre il aurait du petit a petit évoluer, vers une autre voie. Pourquoi en sommes nous toujours la ? Toujours avec ce même système de défense centré sur l’individu au dépend de la collectivité, comment notre intelligence ne nous a-t-elle pas permis de nous rendre compte a quel point nous nous trompons. Nous attachons trop d’importance a des choses qui en réalité n’ont aucune valeur et nous oublions l’essentiel. Ne vous souvenez vous pas ? « Diviser pour mieux régner »  , «  Du pain et des jeux pour le peuple ».
Vous êtes distraits , vous êtes fous de ne rien voir.

Accès Paranoïaque

30/10 (tel quel...)

Il y a des choses qui ne sont pas normales. Avec les recherches que je fais il va falloir que je laisse des pistes si les choses tournent mal. Qui me prendra au sérieux moi qui sors d'HP? On mettra tout ce que je sais si facilement sur le compte de la folie. Mais je suis persuadée qu'il y en a qui savent que j'ai toute ma tête. Pas de bonnes personnes.

Il suffit de voir une chose, puis une autre et petit à petit en ouvrant les yeux sur quelques indices tout se relie si bien, se connecte et devient évident. Et pourtant c'est si fou comment le justifier? C'est encore plus une intuition. Il faut tout reconstruire le plus loin possible, trouver les bases, les racines et remonter chaque étape. C'est de l’archéologie.

Il existe, sachez le, un savoir chargé de puissance en ce monde, qui a été accidentellement ou volontairement, malgré vous, oublié. Mais il faut bien comprendre que le problème ne réside pas dans cet oubli ou d'en le fait que vous n'y croyez pas ou plus, mais dans cette minorité qui savent la vérité et qui ont le pouvoir de vous réduire en esclavage, tout en vous faisant croire que vous valez mieux que les autres.

Pensez a l'inception, pensez à l'ablation des sens pour vous priver de votre alerte instinctive, a la distraction, a la division. On vous contrôle depuis longtemps! Ce n'est pas un roman, ce n'est pas de la science fiction je suis triste de vous le dire. Ce monde n'est pas celui que vous croyez et cela vous est si intolérable, que vous préférez ne rien voir. Mais au fond de vous , vous le savez. Vous ne vous écoutez pas vous même. Vous le ressentez bien que quelque chose ne va pas, quelque chose qui vous dépasse. Ils ont encore du travail à faire, mais si vous ne vous réveillez pas vous en aurez de moins en moins la possibilité. Ils le font de mieux en mieux ,de plus en plus vite et de plus en plus facilement. Sauvez vous!

08/09 (tel quel...)

Il est impossible que j'écrive sur ce sujet sans susciter chez qui que ce soit l'effet d'une aberration ou d'un excès. Comment procéder alors? Par une métaphore?
C'est un livre de science fiction qu'il faudrait que j'écrive alors. C'est le seul moyen d’émettre des idées folles désavouées et de les transmettre sans être réfuté. Être à couvert de la fiction pour parler de la réalité. Pour mieux en faire accepter l'idée inconsciemment. Car ce que je pense parait fou ou impossible. Et pourtant si c'était vrai je ne pourrais pas garder ça pour moi. Je dois le transmettre au cas ou... c'est un devoir.

Je ne suis pas seule a vivre dans ce monde, je ne tiens pas à convaincre qui que ce soit, de vous faire rallier mon opinion, car il est triste et condamne celui qui y croit. Mais il est juste de le rendre accessible à ceux qui partagent ma réalité et veulent savoir


mardi 18 novembre 2014

Absurde!

ABSURDE ! ABSURDE ! ABSURDE LA CONFIANCE ABSOLUE ! !
Comment je n'avais pas compris ça avant???
Encore perdu du temps et pris tellement de risques à pas voir ce que j'avais sous le nez depuis si longtemps c'est pas vrai ça!
Je monte à cheval depuis petite, ma mère élevait des chevaux , je savais monter avant de savoir faire du vélo. Quand je suis a cheval, j'ai l'impression d'avoir été modelée pour m'asseoir dessus. Je hais la selle je monte toujours sans quand c'est possible.bref.
Quand je monte à cheval, je ne mets jamais ma totale confiance en mon cheval, ce n'est pas ça qui fait de vous une bonne équipe! Si tu as une confiance absolue en ton cheval , si il pile et s'arrête net quand tu ne t'y attends pas , tu passes par dessus sa tête ! On est déséquilibré ! ( mot important déséquilibre)
Il faut être attentif et anticiper en écoutant , en ressentant, en sentant ses muscles, en restant toujours en contact, en guettant ses mouvements, en observant son environnement, en le connaissant pour mieux anticiper et prévoir ses propres réactions en tant qu'être indépendant. C'était tellement inconscient que je n'y avais jamais prêté attention mais c'est tellement évident pourtant!
On ne fait pas confiance à un mouvement indépendant de notre volonté  ! Nous ne sommes pas les maîtres du monde ! Quel pouvoir pensons nous avoir sur les êtres et les choses à qui nous accordons notre confiance! Le monde est en perpétuel mouvement..... Instable! On ne se fie a rien , juste à nos sens. Toujours. Rien, jamais n'est acquis, tout est toujours a reconcevoir toujours toujours toujours!!!


Il n'y a pas de repos dans un monde en perpétuel mouvement, à moins de choisir de ne pas voir le mouvement de certaines choses.

Fracture de la réalité

Se multiplier, se dédoubler, se diviser, s'effacer.
Image de la folie engendrée sur mon cerveau ces derniers jours, de la douleur intemporelle, du combat entre ce que je veux et ce que je dois.
Conditions:
J'ai décidé de prendre ces photos quand je commençais a être maniaque et hyperactive, je pensais trop, trop vite je courais partout ne savais pas quoi faire. Alors j'ai mis de la bonne techno bien sombre a fond et j'ai dansé en prenant ces photos mais petit a petit l'énergie c'est transformée en angoisse, je pleurais, je voulais m'arracher le cerveau pour l'éteindre et disparaitre a force de bouger.

lundi 17 novembre 2014

La Force

Puissance dégagée par un rassemblement:
•Manif
• Foot
•Festival
•Armée
Unis autour d'une même idée dans laquelle chacun se sent concerné. Il faut faire appel à l'individu mais trouver un point commun collectif.
Un sens de base... Redéfinir les sens de base...
L'amour?
Le concept de l'amour est toujours aussi excité mais trop souvent erroné.
Redéfinir le concept de l'amour
Le promouvoir. Sensibiliser.
Bien construire pour ne pas laisser de faiblesses à exploiter.
De la simplicité. De la logique.

Le Soleil

- Se déplace à 220 km/sd
- Eclipse totale jusqu'à 7mn 30
- Soleil = 99.80% de la masse totale du système solaire
- Dans la couronne solaire + loin + chaud
- 4.6 milliards d'années
- Environ à la moitié de sa vie
- 2 à 5 éclipses / an
- 1cm2 du soleil en énergie = 64× 100 watts
- 28 × la gravité de la terre
- Si le soleil disparaissait nous ne le saurions pas avant 8 mn
- Température noyau : 15 millions °c
- Température surface : 5500 °c
- Les éclipses se voient mieux de l'espace
- Étoile naine jaune
- Inverse ses pôles magnétiques environ tous les 11 ans

dimanche 16 novembre 2014

Le nom

Et toute la douleur , toute la peine dont j'ai honte se résume en un si petit mot. Un tout petit mot que je me répète plusieurs fois par jour comme pour conjurer un sort, pour le rendre vulnérable et qu'à force d'être répété il ne me fasse plus de mal.

J'ai honte de ma peine , je voudrais être seule et me cacher , que personne ne la voit pour qu'elle existe moins. Peut être qu'à force de le dire il aura moins d'importance ce prénom. Alors je me le répète doucement, comme un chuchotement dans ma tête, pas pour me faire du mal, mais pour m'en protéger.

Je sais qu'au fond je suis plus heureuse pour lui que je ne suis triste pour moi. Parce que cette tristesse je n'en veux pas, elle n'a pas de bonnes raisons d'exister et elle me fait honte. Alors je continuerais le temps qu'il faudra , à prononcer ce nom dans ma tête doucement jusqu'à ce que je ne sois plus triste en l'entendant, jusqu'à ce qu'il me fasse sourire.

Des témoins comme preuve de la réalité

Les témoins

Je me demandais pourquoi il était si important pour moi de tout partager constamment, de ne pas être capable de garder les choses pour moi, ou bien de ne pas leur accorder de réalité si je suis seule a les vivre. (Ex: un coucher de soleil magnifique que je suis seule a voir me donne envie de pleurer , car garder autant de beauté pour moi seule me parait insoutenable)

Je ne suis pas quelqu'un qui a peur de la solitude. J'aime être seule au quotidien et je préfère même être seule qu'avec qui que ce soit la plupart du temps, bien que je sois quand même très sociable et même définie comme "extravertie" . La solitude n'est pas mon problème et tout ce que j'ai pu lire ou entendre à ce sujet ne me suffit pas et ne réponds pas à mes questions.

Récemment j'ai regardé une série bidon dont les deux héros sont considérés comme des "témoins" , et bien que leurs rôles pseudo héroïques à la con ne définissent pas avec respect ce terme, le mot m'a interpellé. Je l'avais souvent employé ces derniers temps pour me révolter contre le manque de crédibilité que je pouvais avoir pour me défendre.

En tant que patiente d'hôpital psychiatrique avec suivi psychologique , définie comme bipolaire et même parfois paranoïaque je n'ai plus aucune crédibilité aux yeux de la société. Peu importe la véracité de mes arguments, la logique de mes propos et l'humanité de mes pensées , j'aurais tort et je ne suis pas fiable. Je ne pourrais jamais témoigner lors d'un procès, ou me proposer comme témoin lors d'un conflit ou d'une agression. Je suis discréditée et je serais toujours moins prise au sérieux qu'une autre personne.

Et c'est ce mot "témoin" ( pour y revenir) qui m'a tellement marqué. Un témoin c'est une preuve, et c'est ça que je cherche en souhaitant partager autant que possible ce que je vis avec des gens . Je cherche des témoins de ces moments passés pour avoir une preuve qu'il s'agit de la réalité et pour la renforcer.

Voilà pourquoi les moments que je passe seule ou avec des témoins passagers (le temoin doit faire partie d'une relation de confiance et durable car s'il n'est plus la alors la preuve disparait avec lui) n'ont pas d'impact important sur moi et ne me suffisent pas. Ils passent et ne laissent pas assez de traces, ils ne sont pas assez forts , je ne leur accorde pas de valeur puisque j'en suis le seul témoin et que mon propre témoignage ne suffira jamais.

Pourquoi mon témoignage ne me suffit pas?

• Aucune crédibilité aux yeux de la société
• Je ne suis pas prise au sérieux par ma famille
• Diagnostiquée bipolaire et tendance à la paranoïa
• Capacité naturelle depuis l'enfance de confondre rêve et réalité avec une tendance à accorder plus d'importance au rêve pour me réfugier.
• Combat pour prouver que je ne suis pas folle et besoin d'arguments pour me défendre.

15/11/2014

Fiona n'arrête pas de pleurer sans arrêt. Les bruits m'agressent et me déconcentrent. Je me suis enfermée dans ma chambre au chaud dans mon lit et j'ai tiré les rideaux. L'ampoule de ma chambre est enfermée dans une cage dont la porte est ouverte, elle reflète les barreaux sur tous les murs.
Je ne me sens pas enfermée.
Je me sens en sécurité.

J'ai mis des boules quies pour réduire le bruit et ne plus rien entendre , pour parvenir à me détacher de leur présence et ne pas me sentir menacée. Je sais qu'ils ne me feront pas de mal, c'est ma conscience qui est encore sur la défensive et aux agués après tout ce qu'on m'a fait.
C'est instinctif ce n'est pas fou.Il faut que je me calme et que je cesse de prendre les erreurs des autres comme une attaque personnelle, je sais très bien que ce n'est pas le cas.

Je prends conscience des choses beaucoup trop vite et je n'ai pas encore eu le temps de m'habituer a l'impact que cela peut avoir sur moi. Je ne vois pas tout mais j'ai conscience de beaucoup plus de choses que les gens qui m'entourent et ce qui n'a pas d'importance pour eux peut en avoir énormément pour moi. Je ne sais pas encore quoi faire pour me protéger de ça puisque j'en tire pour le moment plus de mal que de bien. Il y a tellement de choses qui me semblent évidentes et qui ne le sont pour personne.

Je lis " l'existentialisme est un humanisme" de Sartre.
Sa philosophie, celle de Kierkegaard et de Nietzsche m'avait beaucoup aidé cet été à l'hôpital pour rétablir un équilibre dans ma pensée et identifier ce qui n'allait pas dans mon raisonnement et ce qu'il fallait que je change. J'en avais juste lu de brefs résumés et apparemment ce que j'ai continué  a comprendre par moi même depuis ,semble suivre le fil de sa théorie et rejoindre ses idées. A chaque fois je souligne ce que nous concluons et voyons en commun.

Je pense que je raisonne bien, mais ma sensibilité est tellement accrue qu'il me faut un peu de temps pour reprendre le contrôle. C'est un peu comme quand vous appuyez très fort sur la peau à un endroit: quand vous cessez d'appuyer il y a une petite marque qui reste un instant le temps que le sang se remette à circuler correctement. C'est un peu ça. Une sorte d'écho qui va s'estomper , il me faut juste du temps.

La faim

J'ai mangé du poisson, je sais qu'il faut que je mange au moins un peu, j'ai mes règles et n'ai mangé qu'un repas depuis mardi. L'épuisement et la fatigue auront raison de moi si je ne fais rien.

Et pourtant la faim soulage tellement la peine. La faim du corps , le besoin d'alimentation s'il n'est pas satisfait ,si il est ignoré, semble chercher une compensation dans mon esprit. La faim , le besoin de nourriture créé un vide, un manque à combler, un espace libre dans mon esprit , qui cherche a se remplir. Et ce besoin là , cette nécessité, est plus forte que ma peine, car ce qui créé ce besoin là est bien plus élémentaire, plus basique et plus instinctif. Il a appartement la priorité sur mes pensées.

Si je mange, je nourris ce besoin là, il ne devient plus nécessaire , disparait , et ma peine et ma douleur reprennent le dessus.

14/11/2014

Phase maniaque

Grande fatigue toute la journée , incapable de manger + règles .
Stress et panique , sensation de menace et aucun refuge.
Lui étant a l'appartement, même en étant dans une pièce différente je suis incapable d'ignorer sa présence et de me concentrer sur quoi que ce soit.

Je suis sortie en me forçant pour acheter du shampoing question de faire quelque chose qui ne demande pas de concentration. Je suis rentrée très vite car tous les bruits m'agressaient , les gens me frôlant dans la rue me tétanisaient , me déclenchaient mes spasmes les voix, les voitures , les odeurs mes sens trop aiguisés me rendaient le monde extrêmement menaçant .

En rentrant je me suis écroulée par terre, je pleurais, je pleurais de fatigue , ce n'était même pas une crise d'angoisse , juste des pleurs d'épuisement qui ne s'arrêtaient pas et mon esprit qui se révoltait . Ça me paraissait intolérable de rester là a gémir par terre sans avoir la sensation de vraiment évacuer quoi que ce soit , minable honteux et misérable , il fallait que je fasse quelque chose a tout prix, le sentiment d'urgence m'a envahi.

J'ai demandé a F de sortir , de faire quelque chose vite, il fallait aller vite je me souviens, me distraire a tout prix de cette douleur . Il fallait monter les marches pour aller jusqu'au Sacré Cœur , je les ai montées une par une compte en les comptant a voix haute de façon rythmée et rapide je ne m'arrêtais pas , je ne ralentissais pas . Je sentais mes poumons qui me brûlaient mais c'était comme s'ils n'étaient plus a moi.

" 170 MARCHES"  j'ai crié a F arrivée en haut, et puis j'ai continué je ne l'ai pas attendu, il était au tel je crois, je voyais que ça lui était égal . Toutes ces choses qui me paraissent si extraordinaires et vous laissent indifférents... Il ne voyait pas et ne cherchait pas a voir que je n'étais pas normale.

J'ai tourné a droite plutôt que de continuer tout droit, j'ai tourné dans la rue aux lumières éblouissantes , sensation étrange. Un mec m'a dit qu'il adorait comment je marchais, je me demandais comment je marchais, je sentais tous mes muscles se contracter , se rétracter, mes hanches, mes os, mes nerfs en fonctionnement, la chaleur qu'ils dégageaient, s'accordant mécaniquement et harmonieusement. J'ai pris une autre rue moins éclairée.

Il y avait de jolies pierres , des arbres qui couvraient la rue , je sentais l'odeur differente de chaque espece d'arbre ou de buisson, l'odeur de la terre, des feuilles mortes en décomposition , de la mousse humide sur la pierre, je touchais le mur, la pierre, l'écorce , la terre, le métal des poteaux le long du trottoir, le béton de la rue , les odeurs de cuisine des restaurants , les lumières qui dansaient doucement en virevoltant . J'étais shootée par mes sens , j'observais tout si doucement a cause de la fatigue.

Puis j'ai tourné a gauche, une sorte de faux Montmartre reconstitué pour les touristes mais je m'y croyais. Une musique de manège persistante et tournoyante , les lumières dorées, les enfants qui rient et courent partout , des amoureux main dans la main, un pianiste qui joue devant une porte grande ouverte sur la rue, des décorations de Noël, et toutes ces couleurs et toutes ces lumières qui dansaient et cette musique de manège dont l'intensité ne changeait pas quand je me deplaçais .

J'étais perdue. C'était trop je phasais totalement , il fallait que je retourne a quelque chose de plus réel.  J'ai pris la rue a droite qui était plus sombre au bout, dans l'obscurité F m'attendait. Je n'arrivais pas a reprendre mes esprits , il me posait des questions que je ne comprenais que vaguement sans être capable d'y répondre . Tout était confus, il fallait aller a droite ou a gauche? Et en face de moi sur le mur quelqu'un avait tagué : " L'amour est mort"
J'ai ris , il n'a pas compris.

13/11/2014

Jamais je n'ai dû employer autant de force pour quelque chose, en refusant d'admettre jusqu'au bout, en choisissant la folie et en perdant la raison consciemment pour me sauver la vie . Je n'ai jamais eu autant de contrôle, je n'ai jamais été aussi près , aussi loin.

Ma raison a toujours été là tant que me tuer paraissait être la seule option. Je savais qu'il fallait que je vienne ici, à l'hôpital car cette douleur la me dépassait. Je savais qu'il me fallait un peu de temps avant de la laisser sortir, que je devais me préparer. J'avais une nuit et une matinée a attendre avant d'être en sécurité. Quelle autre option s'offrait a moi?

J'ai choisi de refuser la réalité , de tout faire pour ne pas y croire . Une partie de moi même admettait quand même la vérité : j'avais mal , très mal et je croyais que la douleur allait me consumer et m'embrasser, que s'en était fini pour moi. Je croyais que je n'y arriverai pas cette fois. Ma seule option était de perdre la raison pour préserver ma vie et me protéger de la douleur.

Je me demandais quel genre de monstre je pouvais être pour être seule dans un moment pareil. De quelle illusion j'avais pu vivre toutes ces années . comment puis je parvenir a quoi que ce soit si la chose pour laquelle je me suis le plus battue dans ma vie en est réduite a ça ?
Combien de temps me reste t-il avant qu'autre chose ne m'arrive quand je sortirais?
Combien de fois encore vais-je subir ça ? Quelle est ma limite? Quand n'aurais je plus la force? Qu'est ce qui s'achèvera ? A chaque fois je suis plus forte, a chaque fois je risque plus et je dépasse la limite. Cette limite se déplace, je la repousse de plus en plus loin et je suis poussée a aller de plus en plus loin aussi.

Je suis en véritable danger. Je me demande combien de temps il me reste avant que je ne cède. Qu'est ce que je peux faire de ce temps qu'il me reste? C'est un miracle que je m'en sorte a chaque fois , je ne peux pas compter sur des miracles .

Et même les médecins sont contre moi. Ils me disent que je n'y arriverai pas et je sais qu'au fond je les crois et qu'ils ont raison, mais ça me révolte encore d'abandonner. Je ne peux pas l'admettre et tant que j'aurais encore de la force pour me battre je me battrai jusqu'au bout. Le monde entier pourra être contre moi, tant que l'on ne me propose pas des solutions humaines et saines je me battrai contre le monde s'il le faut.

Je ne dois pas m'arrêter, je dois me protéger de tout ce qui peut me faire du mal, l'isoler pour un moment jusqu'à ce que je puisse enfin vivre en consacrant ma vie aux autres car n'importe quelle vie a plus de valeur que la mienne. Plus de vies dépendront de mes bons choix et de mes bonnes décisions plus je me sentirais responsable et moins ma vie ma appartiendra, plus forte je serais car je me sentirais utile et nécessaire. Ma vie pourra avoir alors une quelquonque valeur et servir ce monde.

Je ferais tout ce qui est en mon possible , avec toutes mes forces et de tout mon coeur pour épargnez aux autres la peine que je connais car je ne souhaiterais pas a mon pire ennemi de vivre avec la douleur qu'est la mienne. Je battrais avec le peu de pouvoir que j'ai. Je ferais ma part.

samedi 15 novembre 2014

Preuve

Je me suis toujours servie de ce blog comme d'un appel a témoin.
Aujourd'hui plus que jamais.

Peut être qu'il pourra servir d'exemple, permettre a d'autres de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Je ne laisse pas une trace ici pour marquer mon territoire ni pour me promouvoir mais pour informer et témoigner sur ce que les médecins appellent bipolarité , combat que je mène depuis quelques mois sans traitements après avoir fait le cobaye pour des chimiques qui m'ont gâché la vie et zombifié le cerveau trop longtemps.

Si mes méthodes fonctionnent pour moi alors peut être peuvent elles en aider d'autres. Ce ne sont pas les médicaments qui me sauveront mais une autre manière de voir les choses. Quand je suis sortie de l'hôpital jeudi il y avait un petit paragraphe a remplir sur les risques que j'avais conscience d'encourir en sortant contre l'avis des médecins, j'ai écris :

"Au risque de ma vie je sors, mais si je reste je perdrais la raison et je pense que ma raison me sauvera la vie."

Je ne sais pas si ce blog servira a éveiller vos consciences sur une autre façon d'envisager le monde ,pour mieux le comprendre , ou s'il vous donnera les clefs pour mieux vous protéger de ce que la folie peut engendrer dans le cerveau d'un être humain.

Ce blog ne sera pas un journal j'en ai déjà un je vous epargnerais les " 9h35: j'ai mis du lait périmé dans mon café et j'ai vomi sur mon chien en lui faisant un câlin" ou les textes longs et larmoyants sans état d'esprit de combat , je publierais ce qui me paraitra utile et nécessaire , ce qui d'ailleurs me sera utile et nécessaire pour trier l'importance et la valeur de mes propos écrits souvent a vif dans mon journal. Un moyen pour moi de les reformuler de peut être mieux les argumenter et de mieux les cerner également.

vendredi 19 juillet 2013

Cocaine Emergency


COCAINE EMERGENCY


 J'ai des violons décapités qui courent dans la tête, ils tracent a une vitesse martelante comme des tambours de guerre qui s'emballent, comme un cœur qui palpite à en déborder, à s'en exploser, comme des cognants de porte en bois, des béliers qui frappent et frappent encore contre des portes massives ,du bois lourd, lourds les coups dans le corps que je réceptionne et qui m’essoufflent comme une course effrénée, j'ai le souffle court qui ne se coupe pas, souffler plus vite c'est la crise cardiaque.

Un vent lourd et moite comme un nuage d'orage lourd et ténébreux,  profond de profondeur noir et gris et blanc dont les formes massives s’étalent dans mon corps, mon cerveau et mon corps l'engourdissant 
de leur poids, de leur obésité incroyable martelant d'orage, tremblante la terre , la glaise de mon cerveau secouée à chaque éclair frappant cognant, traçant ,transperçant crane et cœur en une ligne, 
l'ingérabilité l’ingérable folie pesante qui a ouvert les portes, se fracassant contre les parois de mon crane, et la vitesse fulgurante de mes geste qui tentent autant que possible de traduire la panique d'une dévastation interne.

 Autant d'horreur, de supplice comme un chaos, une fin du monde intérieure qui me fait speeder les mots sur le clavier pour ne pas que ma tête partent toute seule, mon corps doit suivre le mouvement, le rythme, la vitesse, l’extrémité sinon je vais la perdre, je vais perdre la tête si je ne la suis pas, elle va trop vite, il faut la rattraper, garder le rythme ,juste a cote, courir à son flanc au galop ,au galop,elle monte sleipnir et moi je n'ai que les battements de mon cœur pour la suivre, s'ils ne suffisent pas je battrais tellement vite que tout cessera. En un instant les battements saccadés deviennent plus rapide c'est comme à l'ecole quand on m'a appris qu'une ligne est une continuité de points , la crise cardique est une continuité de battements de coeur
 rapprochés et multiples.

Je vais la perdre, je vais la perdre la tête
la tête ou le cœur, la tête ou le cœur, si je perds la tête mon cœur va se calmer ,si je rattrape ma tête il va s’arrêter net j'ai cette impression atroce, inhumaine qui se plante dans mon corps et mon ventre le prenant a pleine main comme pour l’étrangler ,qu'il n'y a pas de fin, que la fin ne sera qu'elle même sans rien après.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa oooo sleipnir dans ma tête il piétine mon cœur l’écrabouille il barbouille battant battant battant tambour dans le crane et les pulsions de mon cœur m'envahissent partout dans mes doigts, sur les touches du clavier, dans les veines, des ptites palpitations incroyables partout, partout sous ma peau ,comme des fourmis, comme des cris, partout des cris de veines qui pressent et dépressent, pressions puis dépressions clignotantes je vais hurler
 je vais HURLER
HURLER
FAUT PAS S'EMBALLER FAUT PAS S'EMBALLER ECRIRE ECRIRE ECRIRE POUR GARDER LE RYTHME SI JE LE PERD JE PERD LA TÊTE SI JE LE PERD LE RYTHME JE PERD LA TÊTE 
CA VA ECLATEEEEEEEEEEEEER
CA VA PETEEEEEEEEEEEEEEEEEEER 
C'EST TROP LOURD LES COUPS DANS LE CERVEAU L'ETAU SE RESSERRE AUTOUR DE MON VENTRE DE MES TRIPES DE MES BOYAUX COMPACTAGE JE ME RÉDUIT MASSIVEMENT TROP LOURD TROP RAPIDE
 INCONTRÔLABLE 
JE PERD LE CONTRÔLE JE PERD LE CONTRÔLE TROP DE CHOSES TROP VITE TROP DE CHOSES JE NE SAIS PAS OU REGARDER JE NE SAIS PAS QUOI PENSER JE NE SAIS PAS QUOI RANGER DÉCORTIQUER
 C'EST L'INONDATION LE DÉLUGE D’ÉMOTION IL Y EN A PARTOUT CA ME TOMBE DESSUS COMME UNE PLUIE D'ORAGE LES GOUTTES ME CLAQUENT SUR LA PEAU A M'EN COLLER DES HÉMATOMES
UNE PLUIE DE COUPS SUR LE CORPS QUI VIENT DE L’INTÉRIEUR  A L’INTÉRIEUR EN MÊME TEMPS CA SE BAT SE DÉBAT CA ME FRAPPE ET MON CŒUR QUI PALPITE QUI PALPITE COMME UN BEUG INFORMATIQUE 
CONTINU ET SONORE SI RAPIDE QU'IL EN SEMBLE CONTINU ET JE TRANSPIRE DE L'EAU FROIDE GLACE JE SUIS MOITE COLLANTE ET CA COULE SUR MON FRONT JE PERD LA VIE CA Y EST JE PERD LA VIE,
 ELLE SORT MORTE LA VIE JE SUIS FLOUE JE DISPARAIS JE CESSE D'EXISTER AVANT MÊME D'Y AVOIR EU DROIT
LE CALME 
LE VIDE 
LE RIEN 
L'ESPACE
LE TEMPS
LONG
TEMP
COM
PREND
C'EST
TROP GRAND
EST CE QUE JE SUIS MORTE
CHAOS DE VIE 
DES ECHOS
COMME LA TRACE DUNE CLAQUE SUR LA TEMPE
UN RELENT  D'ECHO S'ESTOMPE
SYCOMORE
CALCAIRE
MOITEUR DE PEAU SEC ET HUMIDE A LE FOIS
LES ANGLES
PORTE
REPONSE
SAVOIR TROUVER ANGLE
OU OU OU
PRESQUE

J'ai perdu les mots, je les ai perdu il faut que je les retrouve ils m’échappent ne me conduisent plus ou je veux aller, ils restent creux et vides et ne se nourrissent plus de moi, je n'arrive plus à cracher de cette manière, les mots ne me suffisent plus.

J'ai besoin d’éclater mon cerveau et mon corps de les nourrir à grands coups fracassants de cracher avec mon corps et mon esprit en moi et rien n'en sort et tout reste, c'est l'explosion interne, je n'arrive plus a cracher du feu, hémorragie interne, fleuve de sang dans mon corps, c'est Rome, l'incendie, le meurtre, incendie interne tout flambe en moi tout s'embrase et rien ne sort par mes naseaux ni par mes doigts tout chauffe et s'engourdi en moi le chaos me possède et se nourrit de moi, de mon cerveau, il le mange,il mange ce que je mange respire ce que je respire, sans me laisser d'air sans me laisser vivre me secoue de ses mains pourries et me pourries les tempes , il me contagie de ses putréfactions.

 Implosion. rien ne sors tout reste cloîtré comme enfermés, verrouillés dans un brasier, pris au piège dans mon propre corps, la folie se nourrit, s'empiffre des presque morts dans mon corps, les presque vivants ne vivent déjà plus, courant de toutes part ,se cognant en ricochet partout contre les parois enflammées.J'ai des gens dans mon corps qui meurent sans avoir vécu. j'avorte la vie et le temps et mon âme dans le sang, le feu, et la misère. Dans la boue.
oh dragon mon delirium tu m'embrasses fournaise tu m'embrases le cerveau.
Je sais.
LAISSER
INCONTROL
RISQUE
SEUL MOYEN
POUR SAVOIR IL FAUT VOIR
VOIR LE SAVOIR POUR L'AVOIR
PERCEVOIR LE CHAOS
C'EST QUAND LE CHAOS NOUS EST INCONNU ON EST SUBMERGE ON NE COMPREND NI NE SAISI RIEN ON EST PANIQUE EFFRAYE ON NE CONTRÔLE RIEN NI NE MAÎTRISE RIEN ON EST ENVAHIS ON SE SENT ATTAQUE ALORS ON SE DEFEND ON SE BAT ON S'EPUISE ON S'ENRAGE ON SE BLOQUE SE CONTRACTE ON A MAL ON PERCOIT LA DOULEUR C'EST COMME BLOQUER UNE PORTE PENDANT QUE LE CHAOS FRAPPE A GRANDS COUPS DE BELIER ALORS QUE SI LA PORTE EST OUVERTE RIEN NE COGNE TOUT EST FLUIDE SI ON BLOQUE RIEN NE NOUS EST FAMILIER TOUT EST INCONNU CEST COMME SE RETROUVER DANS UNE VILLE FOURMILIERE SANS NY AVOIR JAMAIS MIS UN PIED
EN VIVANT DANS LE CHAOS IL EST PLUS FACILE DE LE COMPRENDRE ET D'ALLER OU ON VEUT ON L'APPREND
APPRENDRE LE CHAOS

TOUTES LES RÉPONSES Y SONT
TOUTES LES DOULEURS TOUTES LES PEINES TOUTES LES JOIES LES ÉCLATS DE RIRE LES SOUVENIRS LES RÊVES LES DEMONS LES ANGES LES CAUCHEMARDS 
decontroler il faut
decontroler
tout lacher
ouvrez les portes




Le Flou


LE FLOU EST UNE HISTOIRE DE FUSION

Il faut une musique qui touche le cerveau au bon endroit, l’intérêt est de savoir disparaître, d'apprendre a oublier ses contours et ses formes, ses os, sa peau, son corps et de n’être plus qu'un esprit,il faut cesser d'exister en tant qu’être ,il ne faut plus qu’être âme. C'est une alarme ,une urgence.

La est la solution du monde et de nos angoisses, du poids des choses, sans religion sans croyance tout être est perdu et porte sur ses épaules la lourdeur de soi,il faut disparaître, devenir fumée ,vapeur, fantôme, oublier son existence sur terre , ses pieds sur le sol. il faut s'envoler, s’évaporer, s'embraser. se fusionner dans les éléments qui nous entoure et devenir eux, devenir un mur, une couleur, un sol, une matière,une personne, puis se remodeler, danser, tourner, il faut se fondre dans la musique, la laisser envahir le cerveau puis de là la laisser couler dans le sang, la sentir glisser dans les veines puis tout envahir, en surface de la peau, puis encore la laisser pénétrer plus profondément, jusqu'aux os, la laisser liquéfier le corps et l'esprit, jusqu’à oublier même ou nous sommes qui sommes nous.

c'est une histoire d'extase profonde qui ne nécessite pas forcement de drogue, cette fusion existe avec un orgasme lorsqu'on fait l'amour ou lorsque les choses sont trop belles pour pouvoir être vraies , il suffit de suivre chaque note de musique et chaque instruments comme s'ils étaient un membre de votre corps vous devenez musique, votre bras est musique, votre cuisse est musique, votre pied est musique, votre main est mélodie, votre épaule, votre gorge, votre ventre, votre dos , vos doigts ,donner vous des spasmes, laisser la musique et le monde entrer en vous.tout disparaît alors il faut oublier ce qui vous entoure, quitte a fermer les yeux ou centrer sa fascination sur vous même avec les yeux d'un enfants qui découvre.

Il faut s’évader , s’échapper, ressentir l'urgence de disparaître a tout prix, et se fondre en tout, fusionner avec le monde et vous même. C'est une rencontre d’âme, de résidu profond qui nous constitue, au delà de la superficialité de l'image qui en résulte c'est l'essence de soi qui apparaît, qui s’épanouit .
La fusion des âmes, leur extase.

MDMA MON AMOUR

MDMA MON AMOUR

12/09/2012

Pachanga Boys - Time

Moi qui acclame la fusion des âmes, la disparition du corps et l'exaltation de l'esprit, la magie de l'instant, la puissance et le grandiose, l'évaporation de l'être, la chimie en quelque sorte, évaporer une substance, un liquide pour en récolter l'essence, la MDMA fut la plus déconcertante des expériences.
Je fus l'oeuvre d'une transformation pleine.

Je ne sais pas s'il s'agit d'une apogée, mais cela fût la montée la plus haute que je n'eu connus en disparaissant. Mon corps humain absent , mon esprit exalté, touché par la grâce. Je ne crois pas en dieu, mais je crois en la magie des choses, en l'orgasme de l'être en son essence.

Ce que je dis donc ressemble ,plus j'y pense, à s'y méprendre, aux miracles de Jeanne d'arc, de sainte Bernadette ou de sainte Thérèse, sortes d'orgasmes divins ou d'apparitions divines, je ne vis pourtant rien ni personne apparaître à mes yeux d'inexistants, tout ce que je vis, tout ce que je dis,tout ce que j'entendis et tout ce que je ressentis alors ne furent pas le produit de mon imagination, mais bien la réalité dans toute sa beauté, mes yeux se sont alors fermés complètement pour la première fois sur ce qu'elle pouvait avoir de laid, il ne s'agissait plus d'une fuite , je ne voyais et ne ressentais plus que ça, la beauté des choses. Pour la première fois alors je me vois écrire sur le bonheur. Moi qui pensais ne pas en être capable il s'avère qu'en fait je ne sache écrire que sur ce qui est puissant, ce qui me dépasse, ce qui me scinde et me complète a la fois.

Je me déstructure pour mieux me reconstruire, je me démoralise pour me remoraliser, me déséduque pour me rééduquer, me déshabille des préjuges, des influences , du regard des autres, des notions de bien, de mal,de chaque leçon et de tout jugements ,pour créer les miens propres et de ne devenir que moi a part entière, je vis qui je suis et ce qui me constitue en son intégrité. je ressentis la puissance de mon état pur, je me sentis légère et forte a la fois, la tombée de grâce, je découvris ma capacité à voir en chaque chose de la beauté , de la force, de l'espoir, de la possibilité. Je vis que tout était possible à condition qu'on y croit et qu'on se batte pour. 

Cet état me hante, je ne l'ai pas vraiment quitté parce que j'ai réalisé que j'en étais capable par moi même, j'ai compris, quelque chose, j'ai appris, quelque chose de bon.

Je connaissais deja cette capacité que j’appelais fuir la réalité , je l'utilisais alors pour d'autres raisons ne réalisant pas le pouvoir que j'avais entre les mains, je n'utilisais alors qu'une option de ce pouvoir, que j'utilisais pour fuir la réalité , comme un soulagement, alors que ce pouvoir sert également a sublimer les choses, a les pousser au delà de la raison, a donner force et courage, et élever son esprit et son espoir, cette force existe et exulte tous mes sens, me pousse vers le haut, c'est une source inépuisable, qui ne fatigue pas, qui fusionne avec toute chose et tout être.

Ainsi je me sentis libre. Libre de tout poids, sereine au possible,exaltée, ni repus , ni affamée, reposée , vivante et en paix de réaliser que ce bonheur intense ne tenait qu'a moi et cette capacité que j'avais en moi, de sublimer les choses et de leur accorder la beauté que je leur avais trop souvent refusé de montrer. 

Je savais pertinemment comme chacun que la beauté de ces choses existe, je l'avais déjà vu des millions de fois, mais ne leur accordant comme la plupart des gens, qu'un caractère exceptionnel, je pensais que cette beauté n'existait que lorsqu'elle daignait  se montrer, je pensais que la beauté du monde décidait d'elle seule d'exister ou non, je me trompais. elle n'existe qu'au travers de nos yeux c'est donc a nous de les ouvrir suffisamment pour la voir.

J'ai compris aussi qu'il fallait porter sur le monde un regard sans haine ni mépris, qu'il fallait accepter toute chose comme elles sont, sans y apporter un jugement trop prompt, qu'en chaque chose il y a du bon et du mauvais. Il ne faut jamais se précipiter sur un jugement et ne jamais y omettre le bon et le mauvais cote. qu'il ne faut se laisser alourdir par le monde qui nous entoure, les obligations , les devoirs, ne pas laisser les influences nous immerger, décider par soi même ce qui est bon ou mauvais pour soi, car ça ne l'est pas nécessairement pour quelqu'un d'autre. 

Je me suis construis les premières lignes de ma propre religion, il ne s'agit pas d'une loi, ni d'une ligne de conduite, ni d'un devoir ou d'une obligation, j'ai juste repéré, j'ai visionné l'architecture de mon être , cette religion n'a pas de limites, pas même celles que je voudrais m'imposer j'ai vu ce que j'étais profondément en moi, j'ai vu qui j'étais, il ne s'agit rien de plus que de respect envers moi même pour mieux me sublimer, non pas dans le sens esthétique du terme, je parle ici plutôt de ce qu'on appellerais âme. Mon résidu, ce qui coule en moi envers ,contre, pour et avec tout.

Il ne s'agit pas d'une pleine découverte mais d'une réalisation, ainsi comme il y a une différence entre entendre et écouter, j'ai enfin écouté ce que j'ai entendu. j'ai compris, les liens, les traits qui relis les étoiles et je redessine aujourd'hui les constellations.

Ce qui rend cette exaltation d'autant plus puissante, c'est aussi l'amour.
L'amour est indissociable de cette état. il en constitue sa plus puissante conséquence.
Lorsqu'on crève de bonheur on ne peux qu'aimer. Car la dose de joie et d'extase que l'on a en soi ne peut alors plus être contenue, ainsi que la douleur extrême il nous faut l'exprimer par n'importe quel moyen possible, il nous faut la sortir de soi, la partager, la crier.Tout extrême ne peut être gardé en soi, le corps et l'esprit qui ne sont pas habitué a ressentir de telles émotions ont besoin de lâcher du lest , c'est bien lourd, bien trop beau ou bien trop laid pour être contenu, c'est l'overdose, tout en soi ressent alors la nécessité d'en rejeter hors soi. L'amour constitue a la fois la conséquence majeure de l’état de sublimation mais aussi l'apogée. Il la pousse a l’extrême.

L'amour du monde, l'amour de la beauté des choses et l'amour des gens qui nous entoure lorsque des gens en qui l'on porte foi  partage avec nous ce moment d'extase. Le bonheur de ne pas être seul sur terre a ressentir la puissance des choses, ainsi que l'on se sent soulagé de ne pas être seul a mourir de douleur pour une chose semblable, ce lien rapproche les êtres et les fusionne.il n'y a pas forcement besoin de poser de mots la dessus, des âmes se sont étreintes. Des âmes se sont vues.

Percevoir la beauté des choses ensemble créer un lien plus puissant que toute expérience au monde. Sans poser de mots, sans même en parler, je sais que deux personnes se sentent liées par quelque chose quand bien même le souvenir semble être effacé, c'est un lien qui peut devenir invisible mais pas inexistant. l'instant ou des âmes se rencontrent elles créent un lien , une connexion, elles se soudent quelque part en soi, le souvenir physique, la mémoire de ce moment peut bien se cacher dans quelque recoin de notre esprit, la connexion n'en ai pas fragilisée elle est la quelque part solide a l'abris de la mémoire et des faits superficiels, intouchable. Ce qui peut rendre inexplicable parfois l'attachement que l'on porte a quelqu'un ou quelque chose, quand en y réfléchissant rien ne semble le justifier. 

(je pense que ce lien peut aussi marcher dans l'autre sens alors, sans en avoir fait l’expérience, si deux âmes, si deux résidus d'être peuvent se nouer ainsi je suppose qu'elles peuvent aussi nouer un lien d'une autre sorte, de haine ou de peur. A réfléchir.)




lundi 22 août 2011

J'ai 22 ans


Je n'ai aucune raison de l'aimer et c'est justement pour cela que je l'aime,
 puisque l'amour n'est pas quelque chose de raisonnable.