Je n'ai aucune raison de l'aimer et c'est justement pour cela que je l'aime,
lundi 22 août 2011
lundi 25 juillet 2011
J'ai Su
J'ai su, Jesus.
Haha.
Oui bon.
ok.
Désolée j'ai eu une journée étrange. Donc je suis étrange.
Ce matin 9h30 je suis tirée du lit par la sonnette vibrante , hurlante, déchirante, agressante, insupportablemente, bref des trucs en e/ante de l'interphone.
"Bonjour MME TÔD?"
Sur le coup je m'appretais a répondre "heeeuw non, pas moi",après reflection, je me dis que "tôd" ça ressemble à toad, et que toad c'est moi.Et tiens, c'est justement le nom que j'ai inscrit sur ma sonnette.donc je me ravise et reponds d'une voix ensommeillée dubitative,
"euuuw oui moi?"
"Bonjour, madame, blablablablaa ,je voulais donc savoir si vous pensez que jesus est toujours dans votre vie?"
Je résume la situation.
J'ai le nez gonflé et violet, je ne sais plus comment mais je sais que c'est la faute de matthieu, j'ai un hématome conséquent sur le poignet gauche et un autre sur le genoux droit, ajoutez à cela, une collection surprenante d'autres petits bleus plus ou moins bleus et plus ou moins bien repartis sur mon corps ( parfois même à des endroits improbables). En me levant j'ai saisis la bouteille de fanta pour boire quelque chose de frais et de sucré, je m'en suis enfilé la moitié presque cul sec avant de réaliser que cette bouteille était coupé a la vodka (ou bien la vodka coupé au fanta hummm?). J'ai cherché mes chaussons et n'en ai trouvé qu'un, j'ai cherché mon portable et ne l'ai pas trouvé, j'ai cherché mes clopes et ne les ai pas trouvé. J'ai secoué ma souris pour désactiver le mode veille et me suis faites agressée par du ABBA qui s'est lancé à fond sur mes enceintes.
Et là.
Un con.
Me demandes si jesus est dans ma vie.
...
là c'est le moment où le voisin mets du Amy Winehouse a fond dans la cour en bas. je me dis "Ah oui c'est vrai qu'elle est morte" on me la tellement dis , dis et redis ces deux derniers jours, que je crois que ça y est je l'ai assimilé. Bref revenons en au témoin de Jéhovah.
je lui réponds
"aeeew c'est pas très le moment je viens de me réveiller et je crois que je suis encore bourrée"
le ptit rigolo insiste poliment
"pardonnez moi d'insister mais c'est justement dans cet état second que vous serais la plus apte a parler avec votre inconscient, donc avec vos sentiments réels sur le sujet" un truc dans le genre.
"Ah oui mais non!"
"ah vous avez peut être des sentiments bien arrêtes sur le sujet..."
"Pas dans la situation actuelle des choses disons que j'aspire plutôt a des choses, disons, un peu plus confortables comme....mon lit"
J'ai passé le reste de la journée à boire mon jus de fruits vodka/ vodka jus de fruits en me demandant au bout d'un moment pourquoi j'avais l'impression d’être un peu pétée. Quand le voisin à commencer a passer WARP en bas dans la cours, et que j'ai entendu le premier 1,2 WOUP WOUP résonner dans mon appartement je me suis dit qu'il était temps de sortir et d'affronter le soleil avec mon ivresse. TANT PIS.J'étais prête a tout pour éviter cette musique. J'ai été déambuler ivre et heureuse au soleil sur les quais, un jeune homme a la carrure d’athlète en roller s’arrête et me dis
"SI JAMAIS JE TE VOIS AVEC LUI JE TE JURE JE LE BUTTE"
Je ne comprend pas.
Je regarde mes bleus et pense a mon nez, soudain je comprends, et rigoles intérieurement à l'idée de me promener avec julien naïvement en ville , que le type débarque et lui casse la gueule sans que lui ou moi ne comprenne ou ne se souvienne de cet épisode. Je l'ai prévenu plus tard quand même, bien que l'idée m'ai parue tres marrante et peu probable, elle aurait été cruelle si elle avait été probable même compte tenu de son infime probabilité tout de même existante, la probabilité.
je m'installe sur un banc disponible et me mets a brailler "LET THE SUNSHIIIIIIIIINE" la version de hair, les écouteurs a fond dans les oreilles sans prêter attention aux couples en train de se tripoter et s'enlacer sur la moquette d'herbe derrière moi, là où les chiens et les ivrognes pissent , là où j'ai probablement gerbé un jour.
Une lesbienne en velib traîne sa copine en roller accrochée au cul du velo, elles sont belles et elles rient toutes les deux a pleines dents parce que celle en roller s'accroche tant bien que mal , les jambes s'écartant de plus en plus de son point de gravité avant de tout lâcher et de s'accrocher au grillage, elles sont jolies, ensoleillées ensoleillées et elles rient de plein coeur, elles sont belles. J’arrête de brailler ma chanson dont la moitié des paroles sont prononcées en yaourt pour sourire et rire aussi, parcequ'elles sont belles et qu'elles rient , alors je trouve ça beau et je ris aussi. Elles viennent s'installer à côté de moi. Je crois qu'elles me draguaient un peu. Je leur dis que je les trouves belles, mais que je suis plus sensible encore a la beauté des hommes. Alors elles me laissent gentiment en me disant que je suis très jolie.
Je suis très jolie.
Le soleil me paraissait d'autant plus lumineux, d'autant plus chaud et douillet,je remettais mes écouteurs et repris de plus belle ma version braillée et yaourtée de "LET THE SUNSHIIIIIIIIIIIIIIINE IIIIIIIIN". Je me disais que je devais me trouver une amie lesbienne qui me trouve jolie, c'est bien les amis gay. Ton ami pédé, il va te faire plein de compliments sans jamais rien attendre en retour, et pas seulement pour te lecher le cul, il va pas te traiter de salope si tu te mets a danser en sous vetements sur de la musique de merde et ne va pas non plus essayer de te tripoter, tes amies lesbiennes vont te complimenter et te faire sentir bien, et beau/belle. C'est pour ça que j'aime les boites arc en ciel. C'est le pays des petits poneys magiques. C'est merveilleux quand tu as un coup de déprime.
"C'est une plante!" dit la vielle
"C'est une arbre" Réponds le vieux
"Je suis sure que c'est une plante" assure la vielle
"Mais non je te dit que c'est un arbre"
"Mais non regarde c'est dans un pot"
"Ca a de grosses branches"
"C'est une plante"
"C'est un ar...."
la conversation continuait quand j'ai passé la porte.
Je peux vous assurer qu'il s'agissait d'un arbre.
lundi 25 avril 2011
Playlist
Salutbonjourhellocoucouheyyobonsoir,
Bref jsavais pas par quoi commencer, j'ai tâché de ne pas me poser la question trop longtemps. J'ai un super jeu avec ma voisine du dessus, elle est pas encore au courant mais elle va peut être finir par se rendre compte de quelque chose, on joue à qui jouira le plus fort la fenêtre ouverte, Et jpeux vous garantir que mon copain est plus doué que le sien !
Edward Sharpe & The Magnetic Zeros - Janglin [x]
Au Revoir Simone - Tell me ( Clock Opera Rmx) [x]
Redial - Ghost [x]
Mark Ronson & The Business Int'l - Somebody to love ( Redial Rmx) [x]
Tears for fears - Shout [x]
Justice - Civilization [x]
Shinjuku - Funkagenda [x]
Danger- 4h30 ( Fool rmx) [x]
Doves - Brazil ( Aeroplane Rmx)
Aeroplane - Caramellas
I'm not a band - Crazy ( Mmmatthias Rmx)
Fool - Dark Cyan Night ( Redial Rmx)
Aeroplane - Disco Balearica
The Beach Boys - God only knows ( Aeroplane Rmx)
The cinematic orchestra - Arrival of the birds
CDP- C'était salement romantique (Tenkah)
Dans la superbe compilation de SSS:
Dakent - Empty spaces
Tenkah - Harmonie
Dropout - Deckard could be a replicant
Of Porcelain - Why Wait?
Andrea - Cigarettes & Ectoplasmes
Mindthings - Contact
Mr Kindhoover - Kind Of Insanity
Soho Dolls- Stripper / Trash The Rental / Pleasures Of Soho
Santogold - LES artistes / My Superman / Lights Out / Anne / Shove it
Go! Team - Grip like a vice / Keys to the city
Depeche Mode - Here is the House / Agent Orange / Just can't get enough / Boys say go!
The Human league - Things that dreams are made of
Muddy Waters - Hoochie Coochie Man
Clarence Frogman Henry - Ain't got no home
Frankie vallie - Big Girls don't cry
Ramsey lewis - The in Crowd
dimanche 3 avril 2011
Visage sans regard je marche sur le trottoir. Cigarette sans fumée, j'ai perdu mon foyer.
TZZZZZDDZZZTTTTT
Bruit continu, assourdissant, abrutissant, anesthesiant. Bug informatique continu. Suspension du temps, de mes gestes, de mes reflexions superficielles sur la qualité de mon mascara, de mes jambes à épiler, de mon corps à hydrater. Je m'effondre sur le lit. Impression d'avoir toujours été là, dans cette position, nue mouillée enroulée dans une serviette, enfonçée dans la couette. Corps immobile, regard fixe, le plafond , beau plafond. Etre figé, Etre-objet dont le matelas epouse les formes comme un moule. Moule, Production massive de choses identiques sans identité. Metallique je brûle , je fond , le moule me modèle comme il en a modelé d'autres. Dommage, j'aurais préféré n'être que de l'eau, bouillir et m'évaporer. Disparaître.
dimanche 13 mars 2011
Un matin.
Quand on se lève le matin l'air est frais ,propre comme des cheveux qu'on lave un lendemain de soirée. Des oiseaux réveillent les autres de leurs gargouillis klaxonnants et la lune glande encore là haut dans le ciel comme dans un lit dont on ne veut pas sortir. J'ai le foulard de Mary , il sent son parfum, l'odeur de julien traîne sur ma peau, je n'ai pas d'odeur aujourd'hui , j'emprunte celle des autres. C'est fatiguant d'être soi , ça l'est aussi de ne pas l'être, d'emprunter une odeur, une couleur de cheveux, une façon de sourire, de s'exprimer, une démarche, un rôle, une façon de s'habiller et même de rire parfois , sans mélanger les rôles, sans que l'un ne déborde sur l'autre au risque de ne plus être rouge ou bleu et de finir violet. Écoeurante couleur. Le violet.
lundi 28 février 2011
Erato Humana Est
Dans le bus des gens parlent, d'autres pas, certains s'observent , d'autres n'observent rien, le regard vidé comme si leurs yeux étaient rassasiés et n'avaient plus rien à dévorer.Oeil Mort.
Le sol est sec comme l'air est froid, seule une chaleur transpirée nous est accordée, odeur âcre qui s'accorde à mon haleine de cigarettes enchaînée. Bouche de Morte. Lèvres scellées.
A la fenêtre ,tout est gris ,sale, pointu, anguleux, balancée par les secousses j'aperçois le premier cerisier en fleur. Haut le coeur.
Aujourd'hui la beauté ne m'est pas concevable,elle est insupportable, alors je regardes défiler le trottoir je trouve ça reposant.Je me suis attaché les cheveux pour mettre en valeur mes oreilles bouchées par mes écouteurs question d'écarter d'éventuels bavardeurs toujours prompts a me briser un rêve éveillé ou le fil d'une réflexionn. Un abruti entreprend carrément de m'en retirer un pour me faire savoir que l'on s'est déjà rencontré. Je lui répond "d'accord" sans plus de sympathie qu'un au revoir de politesse a la caisse d'un supermarché et renfonce mon outils de voyage mental au plus vite pour ne pas perdre le sujet de ma rêverie. Le con insiste et me le retire une seconde fois. Un téméraire celui là, pour ne pas dire un sacré chieur. Je lui apprends donc qu'en général quand quelqu'un vous répond sèchement comme je l'avais fait c'est que cette personne n'a absolument pas envie de communiquer. Il me rétorque qu'en général quand quelqu'un retire les écouteurs des oreilles d'un personne c'est justement parce qu'il a absolument envie de communiquer. Le bus freine, je lui fait un croche pied, il se vautre magnifiquement. je ne prend pas la peine de le relever ou même de m'assurer qu'il ne soit pas blessé,je sors en riant toute seule, la journée est belle, la journée est belle.
lundi 21 février 2011
jeudi 3 février 2011
La pomme
C'est l'hiver de mes 17 ans que j'ai croqué la pomme du jardin d'eden, comme ces deux cons d'adam et eve qui prirent conscience de leur nudité je pris conscience du veritable monde dans lequel je baignais, je realisais que les gens riaient de moi et non pas avec moi, que j'avais toujours été manipulée par mes meilleures amies,considérée comme un bon larbin fidèle qui ne déçoit pas, un gentil clebard,qu'en fait de passer pour le clown de la classe, je passais pour la conne de service,que le monde ne se resumait pas à ma maison de famille ,aux chevaux dans les champs, aux rayons de soleil, a la cuisine de maman , à ma chambre, ma musique et mes bouquins.
Je pris conscience de l'envers du décor,des conversasions autour de moi, de l'existence des soirées, des drogues, de l'abus d'alcool ,du sexe, de la trahison de l'hypocrisie ,du sens des chansons que j'écoutais, j'ai fini par arrêter d'écouter britney spears et les autres merdes creuses de la radio, je me mis à écouter des musiques violentes, pleines de hurlements ,de voix grinçantes prêtes à se briser.
je réalisais qu'il y avait une vie en dehors des cours du lycée, je commencais à comprendre le mot solitude et le mot vide, le mot chute, le mot douleur, le mot intêret,et puis surtout, je realisais que mes desirs étaient ceux de ma mère ,par procuration, je réalisais que je ne vivais pas dans le merveilleux pays des petits poneys magiques, que je n'étais pas un power rangers, que tout était une histoire de rentabilité, un prété pour un rendu, j'ai realisé que tout se payait.
Mais par dessus tout je m'aperçus que les choix que j'avais fait n'avaient pas vraiment été les miens, trop baignée, scotchée , agrippée, surprotégée , aveuglée , dans l'ombre de ma mère , mon monde se résumait alors au sien , Je n'avais pas de propre vie, de propres envies, tout était décalqué sur un modèle, sûr, fiable, admirable, ma mère m'apparaissait alors comme un modèle de passion, ou tout était realisable ou il suffisait de le vouloir pour prendre le bateau le soir et partir en angleterre 2 jours. Je ne connaissais rien d'autre que son monde, alors le reste ne me manquait pas.
Ce soir là dans cette voiture, le vase a débordé, les barrières ont cédés, l'immeuble s'est écroulé sur lui même, la base même de l'admiration que je portais à ma mère s'est désagrégée. Comme un aveugle qui revoit le jour, le flash m'a brûlé les yeux, j'ai découvert le bien être profond de l'ivresse et de la défonçe, qui me faisait visiter le reste du monde, celui que je ne connaissais pas, avec douceur et legereté.
Puis le mensonge vint adoucir encore un peu plus la brutalité du vide que j'avais en moi, rien n'avait été moi, tout avait été elle, je n'avais rien à moi, aucun désir personnel, aucune passion, aucun projet, tout ce qui avait pu avoir été bien à moi n'avait jamais tenu, rejeté par des certitudes qui là encore n'avaient jamais été les miennes.Je créais mon propre monde, le mien, le modelais, me créais un vécu, une vie que je n'avais pas pour combler ces années creuses où rien ne m'avait appartenu.Je rejetais systematiquement avec violence tout point commun avec elle, tout ce qui qualifiait le "nous", cette fusion passée, ne devait plus exister. Une rupture amoureuse presque.je quittais la maison.
Blonde bouclée, habillée d'un simple jean et d'un t shirt, je teignais mes cheveux en noir, les lissais, me coupait une frange me barrant le visage comme un masque, m'habillais des motifs les plus nauséeux mariant le plus de couleurs possibles, des combinaisons incongrues des shorts pijama rouge sur un collant jaune , un t shirt a pois, collier playmobil, j'explosais de folie, de joie de vivre, de bonne humeur, entretenant en parallèle une enclume de mensonges accomplissant le rôle d'un contre poids.
Voilà donc où commença mon équilibre de déséquilibrée, un excés pour en parer un autre. Ma joie de vivre excessive, mon excitation, ma suprenante allegresse était à la hauteur de la crasse que j'avais au fond des tripes, je mentais sans même m'en rendre compte, inventais des histoires ahurissantes fendant le coeur de tous, recoltant leur compassion et leur amitié pour des choses qui n'avaient pas d'existence, ou presque.
N'ayant pas de mots a poser sur cette merde suintante que j'avais au fond de moi et qui me poussait dans le trefond du chaos comme une ancre trop lourde, je tâchais en mentant de trouver une histoire d'ou sortirait la même emotion, la même sensation d'étranglement,de solitude,de vide, le même sentiment de panique, d'alarme, j'essayais de retranscrire à tout prix cette masse compacte d'extrême mal être sans nom.
Je suis devenue Mythomane, pendant pres de 2 ans j'ai inventé une vie que tous ont avalés sans exception, sans remettre en cause ma parole ou tout du moins sans rien me dire. Tout était inventé sur le moment, rien n'était calculé, une sensation de mal être se traduisait par une fausse anecdote, le tout prenant des proportions disproportionnées.
N'ayant jamais été remise en cause, inconsciente de la démesure de mes actes, je finissais par y croire moi même, je pris l'habitude de retranscrire mes déprimes par des histoires, toutes avaient une continuité, je n'avais pas de nom à donner à l'amas de viscères suintantes que j'avais dans le cerveau, je ne le comprenais pas, je ne savais pas ce que c'était, ces histoires que j'inventais, dans toutes leurs horreurs étaient rassurantes pour moi, puisque enfin j'avais une image, quelque chose de concret contre lequel me battre. On ne se bat pas contre du vide, mon mensonge , c'était un peu la flamme sur une feuille de papier qui révèle l'encre au jus de citron .
Alors je ne m'arrêtais pas. Si bien que ce mensonge devint ma vie, je perdis la notion de différence entre le faux et le vrai, mon imagination débordante confondait fiction et réalité, il en avait toujours été plus ou moins ainsi depuis petite, j'avais développé un moyen de fuir , je trompais déjà mon entourage, mon cerveau avait déjà cette capacité , cette obstination à fuir la réalité coûte que coûte. Je n'ai jamais eu les pieds sur terre.
Je n'ai jamais eu besoin d'être complètement défonçée pour parvenir à voir un monde fantastique dans les nuages, rempli de créatures mtyhologiques inexistantes, extraordinaires, des lions à plumes vertes, des hommes aux griffes acérées, des éléphants vaporeux, des dragons gigantesques et fumants, des oiseaux dont le vent envole les formes, des nuages étirés comme si le peintre avait décidé de tout essuyer avant que la peinture ne sèche. Beaudelaire avait besoin de se droguer pour voir ses amis se transformer , se metamorphoser en creatures diverses. Je n'en avais jamais eu besoin.A cette époque, l'alcool, les drogues ne me servaient pas à décupler mes emotions, à les faire ressortir, j'y cherchais le soulagement, je voyais alors les choses avec douceur, je floutais les impacts.
La vie elle même m'a toujours suffit pour avoir envie de la fuir par tous les moyens.Je le fais facilement. Mon esprit est façonné pour divaguer.Si je ne suis jamais satisfaite c'est sans doute que mes rêves sont trop grands pour la réalité. Dommage. Je vivrais donc d'eternelle insatisfaction.
lundi 24 janvier 2011
Adulation de Reflet
Profusion de Djs qui se veulent bons et nous flanquent leur ultramédiocrité sur un piédestal. J'en peux plus.
Oui , j'ai eu le malheur de regarder la télé il y a quelques jours, moi qui m'en prive, la maudit, et m'en passe royalement bien, je snobe la télévision, leurs informations visant à récapituler le plus de drames possible, suivis par des émissions sur la dépression dans les grandes villes. Pardonnez moi mais certaines personnes n'ont rien d'autre a foutre en rentrant chez eux que de regarder la télé, il sont harcelés par les maux et plaies de toute l'humanité tous les jours de leur vie et il y a des CONS qui se demandent pourquoi ces gens là carburent à la fluoxétine? Bordel.
En me privant de la Télé , je laisse le monde qui m'entoure décider pour moi, et non pas des enfoirés via des pubs à la télé. Je ne prétendrais jamais avoir le pouvoir absolu sur mes décisions, elles seront toujours influencées, passer devant une pizzeria en rentrant le soir me donnera envie de pizza, un ami qui aime un livre me donnera peut être envie de le lire, la musique retrouvée d'une Bo me donnera envie de revoir le film. Quand vous regardez la télé, lisez Grazia, vos envies vous sont imposées, et pire encore, sont pré décidées....par d'autres. En réalité ,c'est un désir par procuration. Quoi que non, les personnes qui vous imposent ces envies en ont peut être rien à foutre, sans doute que le dernier rasoir venus divine, ou la dernière pizza Marie, ou encore la super dernière caisse en vogue leur importe peu. Les Enculés. Et le pire dans tout ça c'est qu'on fait appel à votre originalité, à votre personnalité alors que ni l'un, ni l'autre ne se démarque dans ce genre de démarche. Des barres.
En me privant de la Télé , je laisse le monde qui m'entoure décider pour moi, et non pas des enfoirés via des pubs à la télé. Je ne prétendrais jamais avoir le pouvoir absolu sur mes décisions, elles seront toujours influencées, passer devant une pizzeria en rentrant le soir me donnera envie de pizza, un ami qui aime un livre me donnera peut être envie de le lire, la musique retrouvée d'une Bo me donnera envie de revoir le film. Quand vous regardez la télé, lisez Grazia, vos envies vous sont imposées, et pire encore, sont pré décidées....par d'autres. En réalité ,c'est un désir par procuration. Quoi que non, les personnes qui vous imposent ces envies en ont peut être rien à foutre, sans doute que le dernier rasoir venus divine, ou la dernière pizza Marie, ou encore la super dernière caisse en vogue leur importe peu. Les Enculés. Et le pire dans tout ça c'est qu'on fait appel à votre originalité, à votre personnalité alors que ni l'un, ni l'autre ne se démarque dans ce genre de démarche. Des barres.
Côté musical, j'ai failli me tirer une balle. En fait jme suis contentée de laisser ma tête s'écraser sur la table avec un BOUM retentissant qui a paniqué ma grand mère dans la pièce d'à côté. J'en ai récolté une bosse en plein milieu de la tronche par la même occasion. Marque délébile de la débilité du monde. HAHA. Ne supportant plus l'overdose d'horreur des infos, j'ai le malheur de zapper sur les chaînes musicales.
Première chanson: Shakira , qui a tellement maigri qu'elle se retrouve restreinte à remuer ses petits seins comme toutes les autres petites pouffiasses de chanteuses. Adieu courbes et danse du ventre. Misère.
Deuxième chanson, Israel Kamakawiwo'ole et sa fameuse REPRISE de Somewhere Over The Rainbow je veux bien que le contexte dans lequel il chanté cette chanson soit admirable mais de là, bon sang de bonsoir à le mettre sur un putain de piédestal, alors que ces putains de cordes vocales sont copiées collées sur celle de Louis Armstrong! MERDE! MERDE! ET REMERDE! C'est dingue ça nom d'un chien! Pourquoi la copie est foutue sur un piédestal au dépit de l'original! Mêmes vocalises, mêmes intonations, déjà que le terme reprise me colle la nausée, mais s'il n'y a même pas la moindre innovation, la moindre touche personnelle a quoi ça sert? A QUOI ÇA SERT?
Et c'est pas tout! Troisième chanson le fameux Barbra Streisand de Duck sauce avec commentaire de la conasse d'animatrice comprenant les termes "Innovation " "Créativité incontestable" "révolution musicale" censés qualifié Cette reprise de Gotta Go Home des Boney M elle même reprise sur le groupe Allemand Nighttrain! Des Barres, je ris jaune.
Et pour clore le tout, la nouvelle des Black Eyed Peas, tellement inspirés et créatifs qu'ils introduisent leur dernière merde pondue par un remix du fameux main theme de Dirty Dancing. Pitié, déjà que l'original était nul à chier.
J'ai peur pour l'humanité qui semble aduler les reflets et les doublures. J'ai franchement les jetons. Et peut être que même ce que je suis en train de penser de l'humanité actuellement est formaté et pré décidé.
Putain je frôle la paranoïa en plus, génial! Ya franchement de quoi se coller deux doigts dans la gorge. Ça remet les idées en place.
Du coup auditivement je suis en mode petit bourrin,
Mais c'est bon.
OMGITM SUPERMIX 46
Du coup auditivement je suis en mode petit bourrin,
Mais c'est bon.
OMGITM SUPERMIX 46
1. Owl Vision - The black Death ( F.O.O.L Remix)
2. Fresh Foolish - Awake ( F.O.O.L Remix)
3. Distrakt - Fuck You ( The Oddword Remix)
4. Trashing Teenagers - Wrath Of God ( F.O.O.L Remix)
5. Dj Antention - Rapid Fire ( F.O.O.L Remix)
6. aUtOdiDakT & Electro Ferris - Chainsaw (Drivepilot Remix)
7. Blastaguyz - Rage
8. F.O.O.L - Dark Cyan Night ( Redial Remix)
9. Neus - Blast ( F.O.O.L Remix)
10. Asser - Unstoppable
11. Feed Me - Green Bottle
12. Breakfastclub - Holy Shit ( X-etti Remix)
13. Electrophants - Sledgehammer ( The Oddword Remix)
14. F.O.O.L - We're Not French (Haezer Remix)
15. Tom Deluxx - Careful
16. Trashing Teenagers - Whiplash
17. Gtronic - My Money
18. Dj Antention - Jump
19. Haezer Ft Circe - Here Come The Punks ( The Mastertrons Remix)
20. Hey Today! - Strange ( Polymorphic Remix)
21. F.O.O.L - Reborn (Tom Deluxx Remix)
Mais encore ...
F.O.O.L - Rising Drunk Stars [#]
The Human Life - In It Together ( Kris Menace Remix) [#]
James Holden - Idiot [#]
Major Lazer - Keep It Goin Louder ( Diplo Remix) [#]
Neus & The Noizy Freaks - Nice To Beat You [#]
The Noizy Freaks - D.L.T.A [#]
The Noizy Freaks - DREAM ( Laser Remix ) [#]
Et les Orgasmes:
Penner & Muder - Let The Music Play [#]
Jouissez Bien Fort,
Foutrement Vôtre
Moi
lundi 17 janvier 2011
Recidivisme
Désentimentisée moi?
HAHAHA laissez moi rire, Je ne suis pas foutue d'être désillusionnée pour la simple raison qu'on est toujours illusionné par quelque chose, la seule change chose qui ne changera jamais dans ce monde c'est que tout, est toujours, en train de changer, on a toujours quelque chose à perdre, et visiblement, même le fait , surtout le fait, de ne rien avoir à perdre peut se perdre. Je suis une récidiviste, une pauvre conne parmi d'autres pauvres cons. J'apprends de mes erreurs et refonçe dans le mur. Je suis une folle, une cinglée, une névrosée, je ne l'ai sans doute jamais autant été. Il n'y a pas de bêtise là où il n'y a pas de conscience, et j'ai absolument conscience de ce qui est en train de se passer. Je suis une conne, une conne, une conne. Mais qu'importe le prix à payer pour le grandiose , j'y consacre ma vie. Je suis masochiste, mon bonheur est indissociable de la douleur, l'un ne marchera jamais sans l'autre. C'est un équilibre d'idiote, mais sans ce contraste de déprime et de bien être extrême je ne serais qu'une vie sans existence. J'ai besoin de mourir pour vivre, j'ai besoin de haïr pour aimer, comment voulez vous monter, si vous n'êtes pas descendu avant. On doit bien se faire chier au paradis, c'est comme un jeu vidéo, une fois le jeu bouclé on a plus rien à y trouver à moins de tout recommencer. Je préfère l'enfer. Je préfère la flèche qui part en haut, à celle qui part en bas. Je préfère mourir pour vivre que vivre pour mourir. Je préfère la nuit. Je préfère me réveiller que m'endormir.
L'absolu ne s'exprime que par son contraire. Je ne vis que de tout et de rien, sans avoir d'opinion politique, je suis une extrémiste.
mercredi 12 janvier 2011
Restart
Pour commencer l'année l'electro et les party embrassent les zombies et les effusions de sang pour ma jouissance personnelle, un veritable petit plaisir ce court-metrage.
Des nouveautés chez Redial, nouvel Ep en préparation... je suis perplexe.
The Noizy Freaks m'intrigue, j'y prête plus l'oreille.
et en particulier la preview de God's Calling
Ou encore la version de D.R.E.A.M par "My mom said I'm a freak"
The Glitch Mob ne me déçoivent jamais même Versus The hype Machine
Et Plus Plus tard !
Foutrement vôtre
Moi.
lundi 10 janvier 2011
La Haine
J'avais oublié qu'on pouvait ressentir ça, j'avais aussi oublié que ça pouvait s'oublier. Je réapprends à haïr proportionnellement à l'amour que j'ai pu porté. Ça n'a jamais marché autrement, il en a toujours été ainsi. Le genre de haine qui gonfle les poumons, et les bloque quand ils sont en voie d'explosion. La haine démesurée. Le besoin d'étrangler sans broncher. L'imbécile qui avait décrété que l'ignorance est la pire des insultes n'a sans doute jamais ignoré. En ce cas il aurait compris que quand la haine est telle que la mienne, entre l'ignoré et l'ignorant, c'est le second qui serre les poings le plus fort. La haine ne devrait jamais être contenue, c'est malsain, c'est du masochisme. Le pire reste la certitude que même une fois tué, je n'aurais jamais cessé de le haïr, cela n'aurait rien soulagé. L'intarissable haine, celle qui se nourrit d'elle même. L'insensée, la démesurée. Celle qui dévore , qui, à défaut de se contenter de la rancoeur justement attribuée, se nourrit, s'empiffre de tout en soi jusqu'à ce que son obésité éclate notre esprit, écrase nos côtes et nos poumons, nous étouffe à en crever. Se taire c'est nourrir sa haine, des mets les plus gras. J'offre donc un putain de Mac Donald à ma haine! Je sens sa graisse se frayer un passage dans mes bras, bousculant mes veines, je sens son ventre énorme gonflant dans ma tête. Crevez la! Crevez la! Comme un abcèss!
Je taillerais son souffle avec des ciseaux rouillés pour le faire crier.Il paiera, il saignera. Il crachera son arrogance par ses pores, et n'aura plus aucun sourire à arborer sur son visage que je bousillerais à coups dans l'os pour les fracasser. Ils se fendront un par un comme du bois dont les échardes glisseront dans sa gorge en se heurtant aux parois. Je veux qu'il vomisse sa vie. Que le pus de son corps suinte par sa peau et qu'il la creuse comme de l'acide, qu'il ronge à sang ses doigts, sa bouche, ses mains. Qu'il crie, qu'il crie! Je veux voir son corps se contorsionner à terre ,défragmenté, démembré. Je veux voir ses traits se plier et sa peau se refermer sur ses yeux plissés de douleur, je veux voir sa bouche déformée par ses cris.Surmonter l'insurmontable, supporter l'insupportable avec la même facilité qu'il avait pour l'infliger. Je veux que ses cris se taisent , qu'il n'émette plus aucun son, qu'il reste le visage figé sur les objets , qu'il voit sans regarder. Quand son souffle devient lame dans ses poumons,Inutile carcasse invertébrée flanquée sur un bas côté, corps déchu d'une âme sans remords.Je veux l'étrangler, je veux sentir mes doigts creuser sa peau, appuyer, s'enfoncer, s'écraser, je veux qu'il se débatte inutilement, que ses hurlements soient muets, que son abjecte répugnance lui arque le dos, que le remord le ronge comme un vers sous la peau. Il m'écoeure, qu'il s'écoeure à s'en perforer l'organe.
Il peut être vous, Il peut être moi, Il peut être tous, Il peut être certain.
samedi 1 janvier 2011
2011
Les chiffres n'ont jamais signifié quoi que ce soit pour moi, ce sont des outils, alors passer de 2010 a 2011 ne me fait ni chaud ni froid, cela m'importe peu qu'un malheureux chiffre change dans une date, cela n'a aucune valeur à mes yeux. Ce que je fête, c'est le recommencement de la boucle, le retour au point de départ, on a toujours besoin d'un point de départ, on ne prend jamais les trains en cours de route, on prépare son sac à dos et l'attend gentiment à la gare, si on le rate il ne nous attend pas, on est trop insignifiant pour ça, le monde ne nous attend pas pour tourner. On suit un mouvement pré tracé depuis des lustres, on se laisse emporter par une vague , on marche face ou dos au vent selon nos choix, et il n'y a jamais de bons ou de mauvais choix tant que l'on choisit, c'est ceux qui ne choisissent jamais qui font erreur. Je ne m'attriste pas sur leur cas, je ne m'attriste pas sur un cas issu d'une non-décision. Il y a un risque à prendre en toute chose, qui encoure un risque vit, qui n'en encoure pas ne vit pas, et les gens qui ne vivent pas ne m'intéressent pas. Je ne vous souhaiterais pas la bonne année, qu'est ce que mon souhait pourrait d'ailleurs bien apporter à votre vie? Il ne la modifiera en rien,ni ne l'améliorera. Je ne peux rien pour vous. Je ne suis pas dieu, je suis une femme, je ne souhaite pas, j'espère. Alors j'espère que cette année vous apportera beaucoup, je n'espère pour vous ni bonheur ni réussite sociale, je n'espère seulement que vous viviez. Alors vivez. Dévorez la vie, écartelez lui les os, devenez insatisfaisance, et que rien ne vous arrête. Vivez, putain, vivez.
L'année précédente est un bagage lourd que je viens de refourguer à la mémoire, je ne m'en débarrasse pas vraiment , le bagage était déjà bouclé depuis peu. C'en est fini de cette vie d'avortement et d'éjaculations précoces, des nuits sans lendemains, des choses qui finissent avant même d'avoir commencé, désagrégée la nymphomanie , valdingué la cirrhose , la dépression existentielle et autres psychoses physiques ou mentales. N'allez pas vous imaginer pour autant que ma quête se dirige vers une vie plus saine, pour le moment ça me ferais bien chier, non, je veux du nouveau, du tout neuf, de nouvelles psychoses, de nouveaux traumatismes, de nouveaux éclats de rire à m'en serrer les côtes, de nouveaux élans du coeur devant du beau, je veux du grand, du grandiose, de la claque, de l'impact, du suprême, de l'éblouissement, de la brûlure, de l'extase, de l'orgasme puis du néant, je veux le tout et je veux le rien. Je veux la vie.
Et L'année commence bien, très bien. C'est curieux ,C'est dingue, j'ai toujours eu plus de bol quand j'avais mes règles, je dois avoir un karma particulier quand jme vide de mon sang.
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