Citation

" La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsque l'on cesse d'y croire"



Philip.K Dick







vendredi 19 juillet 2013

Cocaine Emergency


COCAINE EMERGENCY


 J'ai des violons décapités qui courent dans la tête, ils tracent a une vitesse martelante comme des tambours de guerre qui s'emballent, comme un cœur qui palpite à en déborder, à s'en exploser, comme des cognants de porte en bois, des béliers qui frappent et frappent encore contre des portes massives ,du bois lourd, lourds les coups dans le corps que je réceptionne et qui m’essoufflent comme une course effrénée, j'ai le souffle court qui ne se coupe pas, souffler plus vite c'est la crise cardiaque.

Un vent lourd et moite comme un nuage d'orage lourd et ténébreux,  profond de profondeur noir et gris et blanc dont les formes massives s’étalent dans mon corps, mon cerveau et mon corps l'engourdissant 
de leur poids, de leur obésité incroyable martelant d'orage, tremblante la terre , la glaise de mon cerveau secouée à chaque éclair frappant cognant, traçant ,transperçant crane et cœur en une ligne, 
l'ingérabilité l’ingérable folie pesante qui a ouvert les portes, se fracassant contre les parois de mon crane, et la vitesse fulgurante de mes geste qui tentent autant que possible de traduire la panique d'une dévastation interne.

 Autant d'horreur, de supplice comme un chaos, une fin du monde intérieure qui me fait speeder les mots sur le clavier pour ne pas que ma tête partent toute seule, mon corps doit suivre le mouvement, le rythme, la vitesse, l’extrémité sinon je vais la perdre, je vais perdre la tête si je ne la suis pas, elle va trop vite, il faut la rattraper, garder le rythme ,juste a cote, courir à son flanc au galop ,au galop,elle monte sleipnir et moi je n'ai que les battements de mon cœur pour la suivre, s'ils ne suffisent pas je battrais tellement vite que tout cessera. En un instant les battements saccadés deviennent plus rapide c'est comme à l'ecole quand on m'a appris qu'une ligne est une continuité de points , la crise cardique est une continuité de battements de coeur
 rapprochés et multiples.

Je vais la perdre, je vais la perdre la tête
la tête ou le cœur, la tête ou le cœur, si je perds la tête mon cœur va se calmer ,si je rattrape ma tête il va s’arrêter net j'ai cette impression atroce, inhumaine qui se plante dans mon corps et mon ventre le prenant a pleine main comme pour l’étrangler ,qu'il n'y a pas de fin, que la fin ne sera qu'elle même sans rien après.

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa oooo sleipnir dans ma tête il piétine mon cœur l’écrabouille il barbouille battant battant battant tambour dans le crane et les pulsions de mon cœur m'envahissent partout dans mes doigts, sur les touches du clavier, dans les veines, des ptites palpitations incroyables partout, partout sous ma peau ,comme des fourmis, comme des cris, partout des cris de veines qui pressent et dépressent, pressions puis dépressions clignotantes je vais hurler
 je vais HURLER
HURLER
FAUT PAS S'EMBALLER FAUT PAS S'EMBALLER ECRIRE ECRIRE ECRIRE POUR GARDER LE RYTHME SI JE LE PERD JE PERD LA TÊTE SI JE LE PERD LE RYTHME JE PERD LA TÊTE 
CA VA ECLATEEEEEEEEEEEEER
CA VA PETEEEEEEEEEEEEEEEEEEER 
C'EST TROP LOURD LES COUPS DANS LE CERVEAU L'ETAU SE RESSERRE AUTOUR DE MON VENTRE DE MES TRIPES DE MES BOYAUX COMPACTAGE JE ME RÉDUIT MASSIVEMENT TROP LOURD TROP RAPIDE
 INCONTRÔLABLE 
JE PERD LE CONTRÔLE JE PERD LE CONTRÔLE TROP DE CHOSES TROP VITE TROP DE CHOSES JE NE SAIS PAS OU REGARDER JE NE SAIS PAS QUOI PENSER JE NE SAIS PAS QUOI RANGER DÉCORTIQUER
 C'EST L'INONDATION LE DÉLUGE D’ÉMOTION IL Y EN A PARTOUT CA ME TOMBE DESSUS COMME UNE PLUIE D'ORAGE LES GOUTTES ME CLAQUENT SUR LA PEAU A M'EN COLLER DES HÉMATOMES
UNE PLUIE DE COUPS SUR LE CORPS QUI VIENT DE L’INTÉRIEUR  A L’INTÉRIEUR EN MÊME TEMPS CA SE BAT SE DÉBAT CA ME FRAPPE ET MON CŒUR QUI PALPITE QUI PALPITE COMME UN BEUG INFORMATIQUE 
CONTINU ET SONORE SI RAPIDE QU'IL EN SEMBLE CONTINU ET JE TRANSPIRE DE L'EAU FROIDE GLACE JE SUIS MOITE COLLANTE ET CA COULE SUR MON FRONT JE PERD LA VIE CA Y EST JE PERD LA VIE,
 ELLE SORT MORTE LA VIE JE SUIS FLOUE JE DISPARAIS JE CESSE D'EXISTER AVANT MÊME D'Y AVOIR EU DROIT
LE CALME 
LE VIDE 
LE RIEN 
L'ESPACE
LE TEMPS
LONG
TEMP
COM
PREND
C'EST
TROP GRAND
EST CE QUE JE SUIS MORTE
CHAOS DE VIE 
DES ECHOS
COMME LA TRACE DUNE CLAQUE SUR LA TEMPE
UN RELENT  D'ECHO S'ESTOMPE
SYCOMORE
CALCAIRE
MOITEUR DE PEAU SEC ET HUMIDE A LE FOIS
LES ANGLES
PORTE
REPONSE
SAVOIR TROUVER ANGLE
OU OU OU
PRESQUE

J'ai perdu les mots, je les ai perdu il faut que je les retrouve ils m’échappent ne me conduisent plus ou je veux aller, ils restent creux et vides et ne se nourrissent plus de moi, je n'arrive plus à cracher de cette manière, les mots ne me suffisent plus.

J'ai besoin d’éclater mon cerveau et mon corps de les nourrir à grands coups fracassants de cracher avec mon corps et mon esprit en moi et rien n'en sort et tout reste, c'est l'explosion interne, je n'arrive plus a cracher du feu, hémorragie interne, fleuve de sang dans mon corps, c'est Rome, l'incendie, le meurtre, incendie interne tout flambe en moi tout s'embrase et rien ne sort par mes naseaux ni par mes doigts tout chauffe et s'engourdi en moi le chaos me possède et se nourrit de moi, de mon cerveau, il le mange,il mange ce que je mange respire ce que je respire, sans me laisser d'air sans me laisser vivre me secoue de ses mains pourries et me pourries les tempes , il me contagie de ses putréfactions.

 Implosion. rien ne sors tout reste cloîtré comme enfermés, verrouillés dans un brasier, pris au piège dans mon propre corps, la folie se nourrit, s'empiffre des presque morts dans mon corps, les presque vivants ne vivent déjà plus, courant de toutes part ,se cognant en ricochet partout contre les parois enflammées.J'ai des gens dans mon corps qui meurent sans avoir vécu. j'avorte la vie et le temps et mon âme dans le sang, le feu, et la misère. Dans la boue.
oh dragon mon delirium tu m'embrasses fournaise tu m'embrases le cerveau.
Je sais.
LAISSER
INCONTROL
RISQUE
SEUL MOYEN
POUR SAVOIR IL FAUT VOIR
VOIR LE SAVOIR POUR L'AVOIR
PERCEVOIR LE CHAOS
C'EST QUAND LE CHAOS NOUS EST INCONNU ON EST SUBMERGE ON NE COMPREND NI NE SAISI RIEN ON EST PANIQUE EFFRAYE ON NE CONTRÔLE RIEN NI NE MAÎTRISE RIEN ON EST ENVAHIS ON SE SENT ATTAQUE ALORS ON SE DEFEND ON SE BAT ON S'EPUISE ON S'ENRAGE ON SE BLOQUE SE CONTRACTE ON A MAL ON PERCOIT LA DOULEUR C'EST COMME BLOQUER UNE PORTE PENDANT QUE LE CHAOS FRAPPE A GRANDS COUPS DE BELIER ALORS QUE SI LA PORTE EST OUVERTE RIEN NE COGNE TOUT EST FLUIDE SI ON BLOQUE RIEN NE NOUS EST FAMILIER TOUT EST INCONNU CEST COMME SE RETROUVER DANS UNE VILLE FOURMILIERE SANS NY AVOIR JAMAIS MIS UN PIED
EN VIVANT DANS LE CHAOS IL EST PLUS FACILE DE LE COMPRENDRE ET D'ALLER OU ON VEUT ON L'APPREND
APPRENDRE LE CHAOS

TOUTES LES RÉPONSES Y SONT
TOUTES LES DOULEURS TOUTES LES PEINES TOUTES LES JOIES LES ÉCLATS DE RIRE LES SOUVENIRS LES RÊVES LES DEMONS LES ANGES LES CAUCHEMARDS 
decontroler il faut
decontroler
tout lacher
ouvrez les portes




Le Flou


LE FLOU EST UNE HISTOIRE DE FUSION

Il faut une musique qui touche le cerveau au bon endroit, l’intérêt est de savoir disparaître, d'apprendre a oublier ses contours et ses formes, ses os, sa peau, son corps et de n’être plus qu'un esprit,il faut cesser d'exister en tant qu’être ,il ne faut plus qu’être âme. C'est une alarme ,une urgence.

La est la solution du monde et de nos angoisses, du poids des choses, sans religion sans croyance tout être est perdu et porte sur ses épaules la lourdeur de soi,il faut disparaître, devenir fumée ,vapeur, fantôme, oublier son existence sur terre , ses pieds sur le sol. il faut s'envoler, s’évaporer, s'embraser. se fusionner dans les éléments qui nous entoure et devenir eux, devenir un mur, une couleur, un sol, une matière,une personne, puis se remodeler, danser, tourner, il faut se fondre dans la musique, la laisser envahir le cerveau puis de là la laisser couler dans le sang, la sentir glisser dans les veines puis tout envahir, en surface de la peau, puis encore la laisser pénétrer plus profondément, jusqu'aux os, la laisser liquéfier le corps et l'esprit, jusqu’à oublier même ou nous sommes qui sommes nous.

c'est une histoire d'extase profonde qui ne nécessite pas forcement de drogue, cette fusion existe avec un orgasme lorsqu'on fait l'amour ou lorsque les choses sont trop belles pour pouvoir être vraies , il suffit de suivre chaque note de musique et chaque instruments comme s'ils étaient un membre de votre corps vous devenez musique, votre bras est musique, votre cuisse est musique, votre pied est musique, votre main est mélodie, votre épaule, votre gorge, votre ventre, votre dos , vos doigts ,donner vous des spasmes, laisser la musique et le monde entrer en vous.tout disparaît alors il faut oublier ce qui vous entoure, quitte a fermer les yeux ou centrer sa fascination sur vous même avec les yeux d'un enfants qui découvre.

Il faut s’évader , s’échapper, ressentir l'urgence de disparaître a tout prix, et se fondre en tout, fusionner avec le monde et vous même. C'est une rencontre d’âme, de résidu profond qui nous constitue, au delà de la superficialité de l'image qui en résulte c'est l'essence de soi qui apparaît, qui s’épanouit .
La fusion des âmes, leur extase.

MDMA MON AMOUR

MDMA MON AMOUR

12/09/2012

Pachanga Boys - Time

Moi qui acclame la fusion des âmes, la disparition du corps et l'exaltation de l'esprit, la magie de l'instant, la puissance et le grandiose, l'évaporation de l'être, la chimie en quelque sorte, évaporer une substance, un liquide pour en récolter l'essence, la MDMA fut la plus déconcertante des expériences.
Je fus l'oeuvre d'une transformation pleine.

Je ne sais pas s'il s'agit d'une apogée, mais cela fût la montée la plus haute que je n'eu connus en disparaissant. Mon corps humain absent , mon esprit exalté, touché par la grâce. Je ne crois pas en dieu, mais je crois en la magie des choses, en l'orgasme de l'être en son essence.

Ce que je dis donc ressemble ,plus j'y pense, à s'y méprendre, aux miracles de Jeanne d'arc, de sainte Bernadette ou de sainte Thérèse, sortes d'orgasmes divins ou d'apparitions divines, je ne vis pourtant rien ni personne apparaître à mes yeux d'inexistants, tout ce que je vis, tout ce que je dis,tout ce que j'entendis et tout ce que je ressentis alors ne furent pas le produit de mon imagination, mais bien la réalité dans toute sa beauté, mes yeux se sont alors fermés complètement pour la première fois sur ce qu'elle pouvait avoir de laid, il ne s'agissait plus d'une fuite , je ne voyais et ne ressentais plus que ça, la beauté des choses. Pour la première fois alors je me vois écrire sur le bonheur. Moi qui pensais ne pas en être capable il s'avère qu'en fait je ne sache écrire que sur ce qui est puissant, ce qui me dépasse, ce qui me scinde et me complète a la fois.

Je me déstructure pour mieux me reconstruire, je me démoralise pour me remoraliser, me déséduque pour me rééduquer, me déshabille des préjuges, des influences , du regard des autres, des notions de bien, de mal,de chaque leçon et de tout jugements ,pour créer les miens propres et de ne devenir que moi a part entière, je vis qui je suis et ce qui me constitue en son intégrité. je ressentis la puissance de mon état pur, je me sentis légère et forte a la fois, la tombée de grâce, je découvris ma capacité à voir en chaque chose de la beauté , de la force, de l'espoir, de la possibilité. Je vis que tout était possible à condition qu'on y croit et qu'on se batte pour. 

Cet état me hante, je ne l'ai pas vraiment quitté parce que j'ai réalisé que j'en étais capable par moi même, j'ai compris, quelque chose, j'ai appris, quelque chose de bon.

Je connaissais deja cette capacité que j’appelais fuir la réalité , je l'utilisais alors pour d'autres raisons ne réalisant pas le pouvoir que j'avais entre les mains, je n'utilisais alors qu'une option de ce pouvoir, que j'utilisais pour fuir la réalité , comme un soulagement, alors que ce pouvoir sert également a sublimer les choses, a les pousser au delà de la raison, a donner force et courage, et élever son esprit et son espoir, cette force existe et exulte tous mes sens, me pousse vers le haut, c'est une source inépuisable, qui ne fatigue pas, qui fusionne avec toute chose et tout être.

Ainsi je me sentis libre. Libre de tout poids, sereine au possible,exaltée, ni repus , ni affamée, reposée , vivante et en paix de réaliser que ce bonheur intense ne tenait qu'a moi et cette capacité que j'avais en moi, de sublimer les choses et de leur accorder la beauté que je leur avais trop souvent refusé de montrer. 

Je savais pertinemment comme chacun que la beauté de ces choses existe, je l'avais déjà vu des millions de fois, mais ne leur accordant comme la plupart des gens, qu'un caractère exceptionnel, je pensais que cette beauté n'existait que lorsqu'elle daignait  se montrer, je pensais que la beauté du monde décidait d'elle seule d'exister ou non, je me trompais. elle n'existe qu'au travers de nos yeux c'est donc a nous de les ouvrir suffisamment pour la voir.

J'ai compris aussi qu'il fallait porter sur le monde un regard sans haine ni mépris, qu'il fallait accepter toute chose comme elles sont, sans y apporter un jugement trop prompt, qu'en chaque chose il y a du bon et du mauvais. Il ne faut jamais se précipiter sur un jugement et ne jamais y omettre le bon et le mauvais cote. qu'il ne faut se laisser alourdir par le monde qui nous entoure, les obligations , les devoirs, ne pas laisser les influences nous immerger, décider par soi même ce qui est bon ou mauvais pour soi, car ça ne l'est pas nécessairement pour quelqu'un d'autre. 

Je me suis construis les premières lignes de ma propre religion, il ne s'agit pas d'une loi, ni d'une ligne de conduite, ni d'un devoir ou d'une obligation, j'ai juste repéré, j'ai visionné l'architecture de mon être , cette religion n'a pas de limites, pas même celles que je voudrais m'imposer j'ai vu ce que j'étais profondément en moi, j'ai vu qui j'étais, il ne s'agit rien de plus que de respect envers moi même pour mieux me sublimer, non pas dans le sens esthétique du terme, je parle ici plutôt de ce qu'on appellerais âme. Mon résidu, ce qui coule en moi envers ,contre, pour et avec tout.

Il ne s'agit pas d'une pleine découverte mais d'une réalisation, ainsi comme il y a une différence entre entendre et écouter, j'ai enfin écouté ce que j'ai entendu. j'ai compris, les liens, les traits qui relis les étoiles et je redessine aujourd'hui les constellations.

Ce qui rend cette exaltation d'autant plus puissante, c'est aussi l'amour.
L'amour est indissociable de cette état. il en constitue sa plus puissante conséquence.
Lorsqu'on crève de bonheur on ne peux qu'aimer. Car la dose de joie et d'extase que l'on a en soi ne peut alors plus être contenue, ainsi que la douleur extrême il nous faut l'exprimer par n'importe quel moyen possible, il nous faut la sortir de soi, la partager, la crier.Tout extrême ne peut être gardé en soi, le corps et l'esprit qui ne sont pas habitué a ressentir de telles émotions ont besoin de lâcher du lest , c'est bien lourd, bien trop beau ou bien trop laid pour être contenu, c'est l'overdose, tout en soi ressent alors la nécessité d'en rejeter hors soi. L'amour constitue a la fois la conséquence majeure de l’état de sublimation mais aussi l'apogée. Il la pousse a l’extrême.

L'amour du monde, l'amour de la beauté des choses et l'amour des gens qui nous entoure lorsque des gens en qui l'on porte foi  partage avec nous ce moment d'extase. Le bonheur de ne pas être seul sur terre a ressentir la puissance des choses, ainsi que l'on se sent soulagé de ne pas être seul a mourir de douleur pour une chose semblable, ce lien rapproche les êtres et les fusionne.il n'y a pas forcement besoin de poser de mots la dessus, des âmes se sont étreintes. Des âmes se sont vues.

Percevoir la beauté des choses ensemble créer un lien plus puissant que toute expérience au monde. Sans poser de mots, sans même en parler, je sais que deux personnes se sentent liées par quelque chose quand bien même le souvenir semble être effacé, c'est un lien qui peut devenir invisible mais pas inexistant. l'instant ou des âmes se rencontrent elles créent un lien , une connexion, elles se soudent quelque part en soi, le souvenir physique, la mémoire de ce moment peut bien se cacher dans quelque recoin de notre esprit, la connexion n'en ai pas fragilisée elle est la quelque part solide a l'abris de la mémoire et des faits superficiels, intouchable. Ce qui peut rendre inexplicable parfois l'attachement que l'on porte a quelqu'un ou quelque chose, quand en y réfléchissant rien ne semble le justifier. 

(je pense que ce lien peut aussi marcher dans l'autre sens alors, sans en avoir fait l’expérience, si deux âmes, si deux résidus d'être peuvent se nouer ainsi je suppose qu'elles peuvent aussi nouer un lien d'une autre sorte, de haine ou de peur. A réfléchir.)